vendredi 31 octobre 2008

I'm From Barcelona @ Apolo

>> I'm From Barcelona @ Apolo, Barcelone, 30/10/2008
>> Première partie : Sad Day For Puppets


Quand j'avais vu I'm From Barcelona en concert à Londres il y a deux ans, je ne m'imaginais pas que la prochaine fois que je les verrais serait à... Barcelone. Eh oui, comme ils l'ont annoncé dès le début du concert ("Ca fait du bien d'être à la maison !" déclara le leader du groupe Emanuel Lundgren), les Suèdois étaient chez eux ! Et comme la veille pour Built To Spill, ça se passait à l'Apolo (qui va pas tarder à devenir mon deuxième salon vu que j'habite à deux pas de cette salle...).

Avec le super souvenir que j'avais d'eux à l'ULU (University of London Union), il était hors de question que je les rate à Barcelone, d'autant plus qu'en ce moment, je savoure avec plaisir leur deuxième album (Who Killed Harry Houdini?) qui ne me décçoit pas du tout.

Révélés en 2006, I'm From Barcelona ont connu un petit buzz qui tenait autant de la particularité du nom du groupe que du fait qu'ils soient une petite trentaine à en faire partie. Avec Let Me Introduce My Friends, leur premier album, ils avaient rendu une bien belle copie d'indie pop joyeuse qui égaie vos journées, avec des titres géniaux comme We're from Barcelona ou Treehouse.

Il ne fallu pas plus d'une chanson pour que la moitié du public soit déjà en ébullition, sautant sans cesse à pieds joint sur deux très bons nouveaux titres : Paper Planes et Andy. Voir I'm From Barcelona en live, c'est bien plus qu'un concert, c'est une véritable fête à laquelle tout le monde participe, agrémentée de confétis et de ballons de baudruche géants. Il n'y a pas un membre du groupe qui n'ait pas une pêche d'enfer et Emanuel Lundgren, le chanteur et songwriter, tient son rôle de leader à merveille. Ce gars est un exemple de présence sur scène, il devrait donner des cours à la Star Academy.

Bien évidemment, ce fut une grande liesse sur la chanson We're from Barcelona sur laquelle, vous l'imaginez bien, le public a plus que contribué aux chants, et c'était pas mal non plus sur This Boy où chaque spectateur du premier rang a eu droit à son petit moment karaoké grandeur nature. Pas d'envahissement de scène cette fois ci (contrairement à Londres où j'avais fini le concert à sauter partout aux côtés du groupe) mais un final très bon tout de même où on sentait que chaque partie aurait bien voulu que ça dure encore plus longtemps.

Après un concert d'I'm From Barcelone, il y une chose de sûre : on sort avec un gros sourire et on oublie la journée de merde qu'on a eu au boulot.

Petit mot sur le groupe de la première partie, Sad Day For Puppets : un autre groupe Suèdois mais tout en contraste avec leurs compatriotes d'I'm From Barcelona. On avait presque envie de gueuler un "lâche-toi" à la chanteuse tellement elle était timide et bougeait pas dans le rythme. Leur style musical (mélange de rock californien raté et de pop) ne m'a pas plu et de toute façon, ils étaient tout simplement pas bons. La seule chose qui permettait à ce concert d'avoir un attrait était le joli minois de la chanteuse (normal, elle est Suèdoise me direz-vous...).

Audio :
I'm From Barcelona - Andy (mp3)

Acheter l'album Who Killed Harry Houdini? d'I'm From Barcelona

jeudi 30 octobre 2008

Built To Spill @ Apolo

>> Built To Spill @ Apolo, Barcelone, 29/10/2008
>> Première partie : Disco Room


Depuis maintenant trois ans, les promoteurs Londoniens d'All Tomorrow's Parties nous offrent chaque année une série de concerts, sous le nom de Don't Look Back, dont le principe est d'inviter des groupes à jouer un de leurs albums en live. Débuté à Londres en 2005, le concept a aujourd'hui été expatrié dans d'autres pays, aux Etats-Unis notamment, mais aussi en Espagne. La sélection des groupes se fait systématiquement parmi ce qu'il se fait de mieux sur la scène indie/alternative. On a notamment vu passer des groupes comme Belle & Sebastian (jouant If You're Feeling Sinister, oh comme j'aurais aimé être là...), Dinosaur Jr., Gang Of Four, Low, Teenage Fanclub ou encore Sonic Youth.

En ce mercredi 29 octobre, c'était au tour de Built To Spill de se prêter au jeu avec l'album Perfect from Now On. Enregistré en 1997, cet album (leur troisième) leur a permis d'obtenir une certaine reconnaissance aux Etats-Unis avec des critiques souvent élogieuses. En ce qui me concerne, je ne connaissais rien de cet album il y a encore un mois. J'avais découvert Built To Spill avec You in Reverse il y a deux ans et j'avais immédiatement été séduit. Pour me préparer au concert, j'ai donc passé ces dernier jours à écouter intensivement l'excellent Perfect from Now On...

Entendre un album qu'on connaît bien entier en concert, c'est à la fois bizarre et excitant. D'un côté, il y a le manque de surprise quant à la prochaine chanson, et de l'autre, il y a l'excitation de savoir ce qu'ils vont jouer. La performance en live de Perfect from Now On a duré bien plus que les 54 minutes de l'album grace à des versions plus longues, avec un moment presque magique sur la chanson Velvet Waltz qui se termine avec une incroyable intensité. Une intensité que Doug Martsch, le leader/chanteur/guitariste/songwriter (dont le physique laisse penser qu'il ne doit pas profiter autant que d'autres de son statut de rocker pour choper les jolies filles du public en backstage), porte en lui. Ses mouvements du pied et l'agitation de sa tête d'une manière unique et étrange montrent bien qu'il est bien dans son truc.

Avant de nous quitter une première fois, Built To Spill nous fera un petit cadeau avec le titre Goin' Against Your Mind de leur dernier album avant de revenir pour un rappel de trois chansons dont une ou deux que je présume comme nouvelles (ils préparent un nouvel album pour l'an prochain).

En première partie, on a vu Disco Room qui sont apparemment les potes de Built To Spill. Une fille, trois gars, trois barbus : pas de doute, on a bien à faire à un groupe d'indie américain (Built To Spill ont eux 3 barbus sur 5). Dans un style pas si éloigné de Built To Spill, Disco Room nous a rendu une prestation intéressante au niveau musical. Cependant, avec une présence presque inexistante en live, on a l'impression qu'ils se font chier sur scène et l'intérêt est du coup bien limité...

Audio :
Built To Spill - Velvet Waltz (mp3)

Acheter l'album Perfect from Now On de Built To Spill

dimanche 26 octobre 2008

Les 7 Ages du Rock (7 Ages of Rock)

En rentrant en avion de Bangkok pour Londres après un long voyage, installé dans mon siège confortable avec mon écran individuel, je me baladais alors à travers les différents programmes multimédia proposés et j'étais tombé sur un documentaire qui avait attiré mon attention : 7 Ages of Rock. Produit par la BBC, ce documentaire se découpe en 7 épisodes d'une cinquantaine de minutes chacun essayant de retracer l'histoire du rock à travers de nombreuses images d'archives et interviews. Chaque épisode se concentre sur un type de rock en particulier, se basant généralement sur deux ou trois groupes de base révolutionnaires.

J'avais regardé les deux premiers épisodes dans l'avion avec grand intérêt et en rentant, j'avais donc cherché à voir le reste. Si ça vous intéresse, on peut trouver ces vidéos sur eMule et des extraits sur Youtube.


1. My Generation, The Birth of Rock (Blues-based Rock, 1963-1970)
Cet épisode retrace les premiers pas du rock, influencé par le Blues, avec en tête d'affiche The Who et les Rolling Stones. L'émergence du rock est racontée : une nouvelle attitude, un nouveau volume, de nouvelles directions alliées à une force artistique et politique. On retrouve aussi le virage rock pris par Bob Dylan ou encore les différents projets d'Eric Clapton. A noter qu'il existe deux versions de ce premier épisode, l'autre version se basant autour de Jimi Hendrix.
Artistes cités : The Who, The Rolling Stones, Bob Dylan, The Animals, Eric Clapton, Cream, The Kinks, The Band.


2. White Light, White Heat (Art Rock, 1966-1980)
Cet épisode retrace comment les expressions artistiques et conceptuelles ont eu une influence sur le rock. Du psychédélisme de Pink Floyd au glamour de David Bowie en passant par le Velvet Underground et sa relation avec Andy Warhol, le rock prend une nouvelle dimension et devient un spectacle à l'image des concerts incroyables qu'introduisent les génials Pink Floyd.
Artistes cités : Pink Floyd, , The Velvet Underground, David Bowie, The Hype, Roxy Music, Genesis.


3. Blank Generation (Punk Rock, 1973-1980)
Avec les Sex Pistols à Londres et The Ramones à New-York, un nouveau rock voit le jour : le punk. Passion, fureur, protestation et rage contre le système sont les messages que veulent faire passer les groupes punk avec une musique plus brute et excitée.
Artistes cités : The Ramones, Sex Pistols, Patti Smith, The Clash, Television, The Damned, Buzzcocks, The Clash.


4. Never Say Die (Heavy Metal Rock, 1970-1991)
L'histoire du style de rock qui perdure le plus et qui fait aussi le plus de bruit (et qui est aussi le pire selon moi...) : le heavy metal. Certainement le style le plus controversé et le moins bien compris mais qui a pourtant connu un succès incroyable avec des groupes comme Black Sabbath ou Metallica. Plus dur, plus aggressif, le heavy metal fait également passer des messages avec de thèmes comme la violence, la brutalité ou le sexe.
Artistes cités : Black Sabbath, Judah Priest, Metallica, Deep Purple, Iron Maiden, Mötley Crüe, Ozzy Osbourne.


5. We Are the Champions (Stadium Rock, 1965-1993)
Cet épisode retrace le développement de certains des plus grands groupes de l'histoire du rock, à savoir les Queen, Police ou autres U2 ; et comment, à travers des évènenements immenses tels que Live Aid, le rock devient si populaire pour arriver, en touchant la population du monde entier, à avoir une influence sur la culture et la politique.
Artistes cités : Led Zepellin, Queen, The Who, The Rolling Stones, Kiss, Bruce Srpingsteen, The Police, Dire Straits, U2, Bon Jovi.


6. Left Of The Dial (Alternative Rock, 1980-1994)
Cet épisode retrace l'avènement du rock alternatif aux Etats-Unis à travers deux groupes phares : R.E.M. et Nirvana. On y voit comment de petits groupes on réussi à devenir grands grâce à des concerts à l'arrache aux quatre coins des Etats-Unis et une communauté de fans qui grandit. Comment, depuis sa ville d'Athens en Géorgie, R.E.M. a réussi à devenir ce qu'ils sont aujourd'hui et influencer d'autres générations. On retrouve aussi l'histoire du succès de Nirvana et bien sûr la tragique fin d'une des icônes de rock : Curt Cobain. J'y ai au passage appris que Micheal Stipe était le parrain de la fille de Curt Cobain et Courtney Love et que ce même Curt Cobain s'est suicidé en écoutant R.E.M....
Artistes cités : R.E.M., Nirvana, The Pixies, Black Flag, Sonic Youth, The Replacements, Soundgarden, Alice In Chains, Mudhoney, Pearl Jam, Smashing Pumpkins.


7. What The World Is Waiting For (British Indie, 1980-2007)
L'histoire d'un rock de notre époque : l'indie, côté Angleterre cette fois après s'être concentré sur les Etats-Unis à l'épisode précédent. De sa naissance avec The Smiths en passant par la glorieuse époque Brit-Pop des années 90 jusqu'au succès des groupes d'aujourd'hui comme Franz Ferdinand ou Arctic Monkeys, l'indie a connu des hauts et des bas mais est toujours là !
Artistes cités : Oasis, Blur, Suede, The Smiths, The Stone Roses, Pulp, Elastica, Coldplay, The Libertines, Arctic Monkeys, Franz Ferdinand.


Voilà, une jolie rétrospective à travers ces documentaires de 7 Ages of Rock qui, bien qu'un peu subjective et vu par un oeil Anglais, retrace de belle manière et avec des reportages de qualité tout ce qui a fait le rock de sa naissance à aujourd'hui... Le choix du découpage peut porter à discussion et on peut aussi noter l'oubli de groupes pourtant importants (comme The Doors, Radiohead, Rage Against The Machine, The White Stripes, The Strokes et j'en passe...) ou encore de la vague des groupes indie américains de ces 15 dernières années (The Flaming Lips, Mercury Rev...) mais dans l'ensemble, on prend plaisir à regarder ces documentaires que je vous conseille vivement !

mardi 21 octobre 2008

Bloc Party - Intimacy

Mon premier contact avec Bloc Party, c'était il y a 4 ans. Un contact musical mais aussi physique... Après un excellent set pour inaugurer une bien belle soirée bordelaise du festival des Inrocks dans la fameuse salle du Rock School Barbey, les quatre Londoniens étaient venus pogoter et slammer avec nous dans le public pendant le concert suivant des Kings Of Leon. Je me souviens encore de l'odeur puante du t-shirt dégoulinant de Kele, ainsi que de son pied que j'ai bien failli me prendre plusieurs fois dans la gueule.

En ce qui concerne mon dernier contact avec eux, c'était dans un autre contexte, au festival Summercase. Ils n'étaient pas à l'affiche mais on avait vu Kele s'incruster sur une chanson des Kaiser Chiefs et les autres gars venus donner un petit coup de main à Foals. Quelques heures plus tard, il y avait une baston les impliquant avec Johnny Rotten des Sex Pistols.

Entre temps, je les avais vu trois fois en concert : une bonne prestation au V Festival, un concert électrique à l'Astoria de Londres et une performance décevante à Glastonbury.

Qu'on se le dise, Bloc Party est l'un des meilleurs groupe Anglais de ces 5 dernières années. Le premier album était une bombe et même si le deuxième album, A Weekend In The City, sorti l'an dernier, n'a pas été bien reçu par les critiques, leur reprochant notamment une trajectoire vers un son plus commercial, je l'ai de mon côté tout de même beaucoup aimé.

Aujourd´hui, même pas 18 mois après, Bloc Party revient avec un troisième album, Intimacy, dont la sortie a été annoncée un peu à l'arrache à peine un mois avant, sans véritable promotion, et accompagnée d'un single, Mercury. Sorti digitalement le 21 août, l'album sortira en CD le 27 octobre.

Paul Epworth avait produit le premier album, Jacknife Lee le second, et pour ce troisième opus, les deux producteurs se sont cette fois associés. Quand on connaît la différence entre les deux premiers albums, il y a de quoi se demander ce que cela peut bien donner au final... Dans une interview sur MTV, Kele Okereke déclarait que chacun des albums était imprégné des influences d'un des membres du groupe et que cette fois, pour Intimacy, c'était au tour de Matt Tong, le batteur.

Avec le très bon single Flux, sorti seul en fin d'année dernière, on avait un petit aperçu des nouvelles orientations de Bloc Party, résolument plus électro. Les deux premiers titres d'Intimacy (Ares et Mercury) confirment cette orientation avec un son haché, bourré d'effets de délai et de distortion en tout genres ainsi que de nombreux cuts sur la voix. Sur les autres titres de l'album, on retrouve d'autres styles plus fidèles au groupe comme avec le son brut, vif et rageur de Halo qui nous rapelle les jours glorieux de Banquet et Helicopter mais qui n'en possède malheureusement pas la même saveur. Le reste navigue entre des chansons plus calmes (Biko, Signs) et quelque chose de plus intriguant à l'image de Zepherus et ses choeurs.

Alors qu'en reste-t-il au final ? Beh pas grand chose et c'est bien ça le problème. Aucun titre phare qui se démarque véritablement et un album qui, même après de nombreuses écoutes, ne s'imprègne pas vraiment. Bloc Party a voulu prendre une direction plus expérimentale et originale, comme pour corriger les critiques faites après A Weekend In The City et se la jouer "Nous ne sommes pas un groupe indie-rock parmi les dizaines d'autres de la scène anglaise". C'est en fait plus ou moins le cas et on ne leur enlèvera pas le fait que cette volonté d'aller de l'avant fait preuve d'une certaine audace, ce qui est, il faut l'avouer, assez honorable ; mais voilà, l'album, pas facile d'accès et à l'écoute parfois exigeante, n'est pas à la hauteur de leur ambitions. L'album n'est pas mauvais mais ils sont tout simplement meilleurs dans un rock plus conventionnel de l'époque Silent Alarm. Je reste cependant un amateur du groupe et je suis sûr qu'ils nous pondront d'autres très bons albums dans les années à venir...

Et petite nouveauté sur le blog : à partir de maintenant je vais me la jouer à la Pitchfork et je vais mettre des notes aux quelques albums que je chronique (je vous épargne cependant les décimales) mais n'y portez pas trop attention...

Note : 12/20

Audio :
Bloc Party - Zepherus (mp3)

Acheter l'album Intimacy de Bloc Party

samedi 18 octobre 2008

Of Montreal @ Razzmatazz

>> Of Montreal + Jarvis Cocker @ Razzmatazz, Barcelona, 17/10/2008

Après deux festivals (Summercase et BAM), j'allais assister pour la première fois à un véritable concert depuis mon arrivée à Barcelone. Il aura quand même fallu attendre pratiquement trois mois pour trouver quelque chose d'intéressant. Quand on a pris des habitudes Londoniennes, on oublie un petit peu comment ça se passe ailleurs... Et ce soir là, l'affiche était assez exceptionnelle avec Of Montreal et Jarvis Cocker qui jouaient à la salle Razzmatazz, une institution Barcelonaise.

Quand j'ai acheté mon billet sur Internet, je m'étais aperçu que l'heure d'ouverture des portes était 1h du matin. Eh oui, on est en Espagne ! En fait, les concerts faisaient partie d'une soirée club, ce qui d'un autre côté faisait qu'on ne payait que 13€ la place avec conso ! Bon, on est donc arrivé un peu après 1h du mat, ce qui nous a laissé le temps de faire que cette conso offerte ne soit pas la première de la soirée. Je demande en rentrant le programme de la soirée à la fille de l'entrée qui m'annonce que les concerts commencent à... 3h du mat ! Viva España ! Ca nous laisse donc le temps de faire le tour de cette immense discothèque et de ses 5 salles qui réunie toute la jeunesse sympa Barcelonaise. Et enfin, à 3h du mat précise, le rideau tombait pour l'arrivée d'Of Montreal.

Pour la sortie de leur 9ème album (en 11 ans !), Skeletal Lamping, Of Montreal était de nouveau de tournée et j'étais assez impatient de voir ce groupe pour la première fois. J'avais en effet déjà plusieurs fois entendu parler de leurs performances live que j'attendais aussi décalées que leur musique.

Quand on voit les costumes complètement extravagants des membres, on comprend qu'on a à faire à un groupe pas comme les autres. Et quand, dès la première chanson, 3 ou 4 autres membres, sans instruments, déguisés en extraterrestres, coqs, veaux, éléphants ou je ne sais quoi, viennent faire du grand n'importe quoi sur la scène, on se dit qu'on va passer un très bon moment ! Et il ne faut pas oublier d'ajouter à cela des animations psychédéliques paranoïaques sur l'écran derrière la scène... A l'image de leur chanteur Kevin Barnes, tous ces gens sont complètement barjes (ohohoh le jeu de mot avec Barnes...) ! Je sais pas ce qu'ils prennent comme drogue mais c'est super efficace !

Comme souvent dans ces soirées concert/club, une bonne partie du public est venue plus pour le club que pour que le concert, ce qui fait que nombreux étaient ceux qui ne connaissaient pas du tout les groupes. Mais là, Of Montreal a mis tout le monde d'accord en deux minutes et l'ambiance était complètement invraisemblable, tout le monde prenant part avec plaisir à ce délire collectif.

Le groupe a joué principalement des titres du nouvel album (que je n'ai pas encore écouté) et de l'excellent Hissing Fauna, Are You the Destroyer?, sorti l'an dernier. La folie la plus grande dans le public était présente sur des titres comme A Sentence Of Sorts In Kongsvinger, le très dansant Heimdalsgate Like A Promethean Curse ou encore She's A Rejector et ses riffs tellements efficaces. Le groupe sortait sur le très bon Wraith Pinned to the Mist and Other Games mais après que le guitariste demande au public de faire du bruit pour avoir un rappel, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que tout le monde reviennent sur scène. J'ai rarement vu un public gueuler autant, aussi convaincu par une performance. Une première chanson puis une géniale reprise de Smells Like Teen Spirit qui montera l'ambiance et l'excitation encore d'un cran, atteignant un niveau que je n'avais que très rarement vu en concert.

Quand à ceux qui se soucient de Kevin Barnes, il a passé la moitié du concert en slip et s'est fait peindre le corps en rouge mais n'a pas montré sa bite cette fois (si vous voulez la voir, c'est par là...).

Au final, bien que le son était désastreux et déplorable, le groupe nous a fait passé une grosse heure de démence, de loufoquerie et de déraison qui fait plus que du bien en un vendredi soir ! Of Montreal prend vraiment une autre dimension en live.

Pour ce qui est de Jarvis Cocker, je ne l'aurais pas vu une deuxième fois vu que la lamentable organisation avait choisi de le faire jouer dans une petite salle en même temps qu'Of Montreal. Dommage car ca devait valloir aussi le coup de voir Jarvis dans une ambiance si imtime...

Pour info, le nouvel album d'Of Montreal, Skeletal Lamping, sort le 21 octobre en 10 formats différents ! Pour les collectionneurs, allez faire un tour par là. Le nouveau single, Id Engager, est en MP3 ci-dessous.

Audio :
Of Montreal - Id Engager (mp3)

Vidéo :
Of Montreal - A Sentence Of Sorts In Kongsvinger (live @ Razzmatazz, 17/10/2008)

vendredi 17 octobre 2008

The Strokes bientôt de retour

Voilà une nouvelle qui fait plaisir (enfin, à moi en tout cas) ! Pratiquement trois ans après leur dernier album First Impressions Of Earth, The Strokes vont retourner en studio à partir de février prochain pour enregistrer un quatrième album. C'est ce qu'a annoncé Nikolai Fraiture à la BBC hier. Lors des trois dernières années, les New-Yorkais se sont dispersés. Mais que s'est-il passé pendant tout ce temps ?

  • Nikolai Fraiture, le bassiste franco-russe, a créé un projet solo nommé Nickel Eye. Hier, il a joué son premier concert à Londres au Borderline. L'album est déjà enregistré et la sortie est prévue pour le 27 janvier avec des participations de deux autres New-Yorkais : Regina Spektor et Nick Zinner, le guitariste des Yeah Yeah Yeahs. Vous trouverez en bas de l'article un fichier MP3 d'un titre très funky de Nickel Eye.
  • Albert Hammond Jr., le guitariste, a lui aussi son projet solo depuis 2 ans. Il a sorti un très bon premier album, Yours To Keep, fin 2006, suivi d'un deuxième un peu moins bon, ¿Cómo Te Llama?, en juillet dernier. Il assure en ce moment la première partie de Coldplay.
  • Fabrizio Moretti, le batteur, est le troisième du groupe à avoir créé un projet solo nommé Little Joy. A part ça, il a cassé avec Drew Barrymore l'an dernier et a vite trouvé quelqu'un pour la remplacer en la personne de Binki Shapiro qui est également dans la musique. Il a aussi des idées philosophiques qui se rapproche des miennes : "I love all kinds of girls, especially if they're blonde, have a big booty and are full of money."
  • Julian Casablancas, le leader/chanteur, qui ne joue jamais d'instrument avec The Strokes s'est essayé à la guitare sur Sick, Sick, Sick des Queens of the Stone Age, à la basse sur Scared d'Albert Hammond Jr. Il a aussi enregistré pour Converse une chanson, My Drive Thru, avec Santogold et Pharrell de N*E*R*D. Il apparaît également dans la pub. Il aurait également ouvert un resto à LA.
  • Nick Valensi, l'autre guitariste, a commencé par se marrier en juillet 2006 avec Amanda de Cadenet, une actrice/photographe anglaise, qui a mis au monde des jumeaux quelques mois après. En 2007, il a chanté et joué de la guitare sur le titre Shabop Shalom de Devendra Banhart. Il a aussi acheté des compotes de pomme en novembre 2007 et a eu un rhume en février 2008.
Dans son interview, Nikolai Fraiture déclarait : "I'm excited about moving on from this phase and using all the experience we have from projects like this for our fourth album. Doing stuff like this is necessary for us because we've been in the same band for so long. It will definitely bring something more interesting to the next record."

Moi aussi, je suis excité.


Audio :
Nickel Eye - Brandy of The Damned (mp3)

mercredi 15 octobre 2008

Carton rouge

J'en ai marre, c'est à chaque fois pareil. Mais quand est-ce qu'ils vont enfin comprendre ? Ils nous font à chaque fois croire à une volonté de supposées fraternité et amitié entre les peuples mais au final c'est toujours le même résultat : une catastrophe. Siffler La Marseillaise, pitoyable... On y a eu droit il y a quelques années contre l'Algérie (il me semble même que le match avait du être arrêté avant la fin) et le Maroc et c'était évident que ça serait partie remise avec la réception de la Tunisie au Stade de france.

Mais pourquoi les instances du football Français ont-ils donc choisi de recevoir cette équipe en match amical alors que l'on savait par avance ce qui allait se passer ? Ils veulent croire que ces matchs auront un effet positif mais c'est bel et bien tout le contraire qu'ils obtiennent. Le match se joue dans un climat détestable, La Marseillaise se fait siffler, les joueurs Français se font siffler et au final, tout cela n'a qu'un seul effet : renforcer le racisme. Tout le monde y perd dans l'histoire. Je trouve ça vraiment triste.

PS: peut-être que je me trompe et que les Tunisiens dans le stade sifflaient en fait Laam et non pas la Marseillaise. Dans ce cas, la raison est bel et bien valable et je vous prie de m'excuser :)

mardi 14 octobre 2008

Okkervil River article appendix

A l'image de Black Sheep Boy Appendix pour Black Sheep Boy ou de The Stand Ins pour The Stage Names, je vous offre également du rab qui fait suite à mon article sur le dernier album d'Okkervil River. Juste histoire de vous faire connaître quelques faits et anecdotes intéressantes (ou pas) à propos du groupe...

  • Okkervil River tient son nom d'une nouvelle de l'auteur Russe Tatyana Tolstaya
  • toutes les pochettes des albums ont été conçues par William Schaff, à ne pas confondre avec Will Sheff, le leader du groupe !
  • si la pochette de The Stages Names est placée au-dessus de celle de The Stand Ins comme ci-dessus, alors une image complète est formée (avec un peu d'imagination certes) !
  • Okkervil River a vu passé 12 différents membres depuis sa création. Ils sont aujourd´hui 7 : Scott Brackett, Brian Cassidy, Travis Nelsen, Patrick Pestorius, Will Sheff, Justin Sherburn et Lauren Gurgiolo
  • l'album The Stage Names a été mixé par Jim Eno qui n'est autre que le batteur et producteur de Spoon, un autre groupe... d'Austin, Texas
  • le nom de l'album Black Sheep Boy a été inspiré par la chanson Black Sheep Boy de Tim Hardin, chanteur folk des 60's
  • Jonathan Meiburg a enregistré quelques chansons en solo mais ces raretés sont apparemment trouvables que lors de ses concerts avec Shearwater
  • Jonathan Meiburg est passionné par les oiseaux. On peut retrouver cette influence dans le nom de son groupe ainsi que le nom de ses albums ou chansons mais aussi dans les illustrations des pochettes de Shearwater
  • Will Sheff écrivait des critiques de rock
  • Will Sheff produit actuellement le premier disque du groupe Bird Of Youth (encore une histoire d'oiseaux !). Il sort avec Beth Wawerna qui fait partie de ce groupe...
  • Okkervil River a une moyenne de 8 (respectivement 7.2, 7.5, 8.5, 8.7, et 8.0) sur Pitchfork sur l'ensemble de ses 5 albums. Il faut se méfier des notations de Pitchfork mais quand même, je suis pas sûr qu'il existe un groupe pouvant se vanter d'avoir mieux...
  • Lou Reed est un fan du groupe

Et pour finir, je vous offre le MP3 d'une démo de la chanson Unless It's Kicks. Merci à Cécile (vous pouvez trouver sur son blog l'intégralité de l'album The Stage Names en démo).

Audio :
Okkervil River - Unless It's Kicks [Demo] (mp3)

mercredi 8 octobre 2008

Okkervil River - The Stand Ins

Il y a 3 ans, je découvrais Okkervil River avec l'album Black Sheep Boy. C'était une grande découverte mais je ne le savais pas encore. L'an dernier, le groupe sortait The Stage Names qui confirmait tout le bien que je pensais d'eux. Du coup, je me suis plongé dans toute leur discographie passée et j'ai été émerveillé par un groupe qui fait aujourd'hui parti de mes favoris. Car, si c'est avec Black Sheep Boy qu'ils se sont fait connaître, on ne peut cependant pas dire que c'est parce qu'ils avaient franchi un palier, les enregistrements précédents étant d'une qualité toute aussi élevée.

Aujourd'hui, les Texans reviennent déjà (5 albums en 7 ans tout de mème...) avec The Stand Ins et ses 11 titres. Enregistré lors des mêmes sessions que The Stage Names, il devait au départ être la deuxième moitié d'un double album. Mais ce projet fut abandonné et du coup, Okkervil River se retrouvait avec de nombreuses chansons en rab. Il faut dire que Will Sheiff est bourré de tellement de talent qu'il produit à un rythme presque trop effréné ! Le groupe pensa alors à sortir un EP accompagnant l'album comme ce fut le cas avec Black Sheep Boy Appendix pour l'album Black Sheep Boy, avant de finalement décider d'en faire un nouvel album. Et nous voilà donc avec The Stand Ins qui est loin d'être une compilation des morceaux écartés l'an dernier...

Quand j'ai écouté Lost Coastlines sur leur MySpace avant la sortie de l'album, j'ai eu un premier sentiment de déception qui fut vite oublié car cette chanson devint après quelques écoutes celle qui passera en boucle sur mon lecteur et que je chanterai à tu tête sous la douche. Le démarrage avec le banjo puis l'alternance des deux voix superbes de Will Sheff et Jonathan Meiburg, pour finir avec ces "lalalala", tout simplement génial (et jetez un coup d'oeil au clip qui n'est pas mal non plus) ! Le reste de l'album est également d'un haut niveau avec des titres nourris d'une excellente instrumentation comme sur Singer Songwriter, de belles balades (On Tour With Zykos) ou encore des chansons rock plus rythmées (Pop Lie). Un vrai délice !

Si on enlève les 3 interludes, l'album est court, à la limite de l'EP, mais c'est un concentré de folk rock comme il s'en fait peu aujourd'hui. Même si je le mettrais un poil en dessous de tous ses prédécesseurs, The Stand Ins reste une référence en cette année 2008 et prouve que Will Sheff et Jonathan Meiburg (qui a quitté il y a peu Okkervil River pour se consacrer uniquement à Shearwater) sont deux des plus talentueux songwriters actuels. Je n'ai qu'un seul regret : qu'Okkervil River ne passe pas à Barcelone lors de leur tournée...

Note : 16/20

Audio :
Okkervil River - Lost Coastlines (mp3)

Vidéo :
Okkervil River - Lost Coastlines (clip)
Okkervil River - Lost Coastlines (Live @ Schubas, Chicago)

Acheter l'album The Stand Ins

mardi 7 octobre 2008

I'm Not There

Dernièrement, j'ai regardé le film I'm Not There consacré à Bob Dylan. J'avais dans l'ensemble entendu beaucoup de bien de ce film. De plus, vu les critiques souvent élogieuses et un casting impressionnant (Christian Bale, Cate Blanchett, Charlotte Gainsbourg, Richard Gere, Julianne Moore...), je m'attendais à passer 135 bonnes minutes, d'autant plus que Bob Dylan figure parmi ces artistes légendaires que j'apprécie fortement.

Quand on lit quelques critiques du film, les mots qui reviennent le plus souvent pour le décrire sont "kaléidoscope", "patchwork", ou encore "puzzle". Car, en effet, ce film n'est pas un biopic et n'a pas grand chose à voir avec un Ray ou un Walk The Line, pas plus qu'avec un Control. Non, I'm Not There est un genre de délire proposé par un réalisateur "indie" à priori talentueux : Todd Haynes, grand amoureux de Bob Dylan comme on peut le deviner. Pas de trace linéaire et chronologique ici mais un film peu ordinaire, hors du commun.

L'idée de départ est intéressante : donner une vision entre fiction et réalité de l'artiste en utilisant 6 différents aspects de sa vie à travers 6 personnages et 6 acteurs différents (mais aussi 6 styles de mise en scène). Des facettes multiples qui représentent des différentes époques et états qui ont déterminé sa vie et son travail. Une mosaïque complexe, certes, mais qui correspond bien à l'icône insaisissable et mystérieuse qu'est Bob Dylan. Il y a le jeune garçon issu du Blues, le folk-singer engagé, le poète maudit, la rock-star cynique, le prophète chrétien "born again" et l'ermite hors-la-loi. Et parmi tous ces personnages, on a comme acteurs un enfant noir et une femme (Cate Blanchett) ! Ajouter à cela des noms différents pour chacun et je crois bien que l'on a de bons ingrédients pour être désorienté...

Marcus Carl Franklin, Ben Whishaw, Cate Blanchett, Richard Gere, Christian Bale, Heath Ledger.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Todd Haynes arrive justement à merveille à nous désorienter avec une mise en scène qui ne manque pas de brio ! Le film est complètement déroutant et décousu, nous plongeant dans un univers foutraque difficile à cerner. Le récit est complexe et déstructuré, plein de métaphores et de passages-anecdoctes, le tout donnant un sacré bordel schizophrène. Il faut savoir que jusqu'à maintenant, Bob Dylan avait toujours refusé les projets de biopics qui lui avaient été soumis. Mais quand Haynes lui a fait part de son projet en le décrivant comme "un film qui ouvrirait les esprits au lieu de les refermer sur nos certitudes et qui ne supporterait pas les contraintes d'une narration classique", alors le chanteur a donné son accord quelques mois plus tard. Cependant, il faut noter que tout au long du projet, le réalisateur n'a jamais été en contact direct avec l'artiste.

Au final, le film est un véritable OVNI et on finit par se demander si Haynes n'en fait pas trop avec son style expérimental car il faut sérieusement s'accrocher. C'est à la limite du film pseudo-intello, prétentieux et superficiel (certainement un critère qui a du plaire aux critiques...). Adorer ce film, ce serait un peu comme élire Panda Bear album de l'année. En bref, c'est trop souvent déroutant et il y a de grandes chances de s'ennuyer à cause de quelques longueurs et de passages parfois réservés aux plus grands fans éclairés de Dylan. Je connais bien sa musique mais je dois dire que j'en sais assez peu sur sa vie donc j'ai été de nombreuses fois perdu et frustré en regardant le film, au point d'en sortir avec une certaine déception (pourtant, je suis plutôt du genre à aimer les films décousus). Pendant le film, je me suis plusieurs fois dit : "je suis là mais je ne suis pas là" (méditez donc sur ce jeu de mots philosophique...). Si vous comptez voir ce film, je vous conseille vivement d'aller faire auparavant un petit tour sur Wikipedia pour vous instruire un peu, ou peut-être de regarder avant le film-docu de Martin Scorsese dédié également à Dylan (No Direction Home, sorti en 2005). Peut-être aurez-vous alors plus de chances de l'apprécier.

Ce qui semble unanime, c'est la qualité de l'interprétation androgyne de Cate Blanchett en Dylan. Alors, certes, c'est bien mais je crois que beaucoup s'enflamment pour pas grand chose, ne voyant là que l'originalité de faire jouer Dylan par une femme. Oui, une femme qui joue le rôle d'un homme avec une ressemblance étonnante, c'est remarquable mais c'est surtout ça qui fait la qualité de l'interprétation et non pas le jeu d'actrice lui-même qui relève en fait plus de l'imitation que du jeu d'acteur proprement dit. Il faut arrêter de trop souvent confondre personnage et acteur pour qualifier une interprétation.

En ce qui concerne la BO, pas de surprise, elle est forcément excellente. Todd Haynes est un grand amateur de musique (ses films précédents ont également un rapport avec la musique et il a au passage réalisé un clip pour Sonic Youth) et il a collaboré avec Randall Poster (qu'on connaît pour ses collaborations avec un autre réalisateur qui soigne ses BO : Wes Anderson) pour concocter la BO. The Million Dollar Bashers est un supergroupe qui a été créé pour l'occasion, composé, tenez vous bien, de Lee Ranaldo et Steve Shelley (Sonic Youth), Nels Cline (guitariste de Wilco), Tom Verlaine (guitariste de Television), Tony Garnier (bassiste de Dylan), Smokey Hormel (guitariste de Dylan) et John Medeski (clavier de Dylan) ! On retrouve sur le disque des artistes majeurs de la scène indie d'aujourd´hui comme Calexico, Yo La Tengo, Karen O, Mark Lanegan, Sufjan Stevens, Sonic Youth, Antony & The Johnsons ou encore The Black Keys sans oublier notre Charlotte Gainsbourg nationale qui reprend Just Like A Woman.


Voici la tracklist :
Disque 1
1. All Along the Watchtower par Eddie Vedder (Pearl Jam) et the Million Dollar Bashers
2. I'm Not There par Sonic Youth
3. Goin' To Acapulco par Jim James et Calexico
4. Tombstone Blues par Richie Havens
5. Ballad of a Thin Man par Stephen Malkmus et the Million Dollar Bashers
6. Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again par Cat Power
7. Pressing On par John Doe
8. Fourth Time Around par Yo La Tengo
9. Dark Eyes par Iron & Wine et Calexico
10. Highway 61 Revisited par Karen O (Yeah Yeah Yeahs) et the Million Dollar Bashers
11. One More Cup of Coffee par Roger McGuinn et Calexico
12. The Lonesome Death of Hattie Carroll par Mason Jennings
13. Billy par Los Lobos
14. Simple Twist of Fate par Jeff Tweedy
15. Man in the Long Black Coat par Mark Lanegan
16. Señor (Tales of Yankee Power) par Willie Nelson et Calexico

Disque 2
1. As I Went Out One Morning par Mira Billotte
2. Can't Leave Her Behind par Stephen Malkmus et Lee Ranaldo
3. Ring Them Bells par Sufjan Stevens
4. Just Like a Woman par Charlotte Gainsbourg et Calexico
5. Mama You've Been on My Mind / A Fraction of Last Thoughts on Woody Guthrie par Jack Johnson
6. I Wanna Be Your Lover par Yo La Tengo
7. You Ain't Goin' Nowhere par Glen Hansard et Markéta Irglová
8. Can You Please Crawl Out Your Window? par The Hold Steady
9. Just Like Tom Thumb's Blues par Ramblin' Jack Elliott
10. Wicked Messenger par The Black Keys
11. Cold Irons Bound par Tom Verlaine et the Million Dollar Bashers
12. The Times They Are a-Changin' par Mason Jennings
13. Maggie's Farm par Stephen Malkmus et the Million Dollar Bashers
14. When the Ship Comes In par Marcus Carl Franklin
15. Moonshiner par Bob Forrest
16. I Dreamed I Saw St. Augustine par John Doe
17. Knockin' on Heaven's Door par Antony & the Johnsons
18. I'm Not There par Bob Dylan

Et pour finir, je vous offre un petit MP3 de Knockin' on Heaven's Door par Antony & The Johnsons.

Audio :
Antony & The Johnsons - Knockin' on Heaven's Door (Bob Dylan cover) (mp3)

Vidéo :
I'm Not There (bande-annonce)

jeudi 2 octobre 2008

INIWATA Awards 2007 : Top 20 Chansons

Mieux vaut tard que jamais, deuxième acte. Après les albums, les chansons. Et comme il y a plus de chansons que d'albums, c'est un Top 20 à la place d'un Top 10. Pour chaque chanson, vous avez accès au fichier MP3 ou à la vidéo.
J'ai classé Ocean Of Noise d'Arcade Fire en première position mais en fait je crois bien que je préfère encore plus la version reprise par Calexico que l'on retrouve en Face B du single Intervention.








#1 - Arcade Fire
Ocean Of Noise
MP3 (reprise par Calexico)









#2 - MGMT
Kids
MP3









#3 - Babyshambles
Delivery
Vidéo









#4 - Modest Mouse
Dashboard
MP3









#5 - Au Revoir Simone
A Violent Yet Flammable World
Vidéo








#6 - The National
Fake Empire
MP3









#7 - Feist
1234
MP3









#8 - The New Pornographers
Myriad Harbour
MP3









#9 - The Cribs
Men's Needs
MP3









#10 - Bloc Party
Song For Clay (Disappear Here)
MP3









#11 - Radiohead
Reckoner
MP3









#12 - Damien Rice
9 Crimes
Vidéo









#13 - Arcade Fire
Intervention
MP3









#14 - MGMT
Time To Pretend
MP3









#15 - The Coral
Put The Sun Back
Vidéo









#16 - Bloc Party
Flux
Vidéo









#17 - Okkervil River
A Girl In Port
MP3









#18 - The Shins
Phantom Limb
MP3










#19 - The Wombats
Moving To New York
MP3








#20 - Voxtrot
Real Life Version
MP3
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