lundi 21 juillet 2008

Summercase Festival @ Barcelona - Day 2

>> Festival Summercase @ Barcelone, Catalogne, Espagne, 18 et 19 juillet 2008
>> Day 2 : The Kooks, The Breeders, Kings Of Leon, Sex Pistols, Kaiser Chiefs, The Stranglers, Mogwai, CSS, Foals, Pete and The Pirates, Mystery Jets, Los Campesinos!, The Raveonettes, Peter von Poehl...


Après une première journée de haut niveau, l'enthousiasme était toujours au beau fixe pour la deuxième journée du festival Summercase sous un soleil toujours aussi radieux. Un programme très chargé au rendez-vous et une arrivée dès 5h de l'après-midi afin de ne rien rater.

Direction la troisième scène pour voir Pete and The Pirates, cinq jeunes Anglais de Reading avec des têtes de premiers de la classe qui font de l'indie-rock. Pas grand chose d'exceptionnel au final et je dirais même plutôt une déception pour ce groupe dont j'avais entendu du bien auparavant. Ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Juste après, toujours sur la même scène, c'était au tour d'un autre groupe British de prendre place sur la scène : Mystery Jets et son chanteur handicapé par une jambe cassée. Il ne fallait pas s'attendre à des merveilles de ce groupe qui est bien gentil mais qui n'a rien de vraiment attachant et qui n'est qu'un autre groupe Anglais parmi tant d'autres...

Pas vraiment la patience de les suivre jusqu'à la fin, d'autant plus que Peter von Poehl s'apprête à entrer sous le chapiteau sur la plus petite des quatre scènes du festival. Quand il commence, on doit être pas plus de 10 perdus à l'écouter, donc pas de souci pour s'avancer au premier rang... Au fur et à mesure, de plus en plus de monde arrive mais on restera tout de même au final dans une certaine intimité pendant tout le concert. Cependant, on sent le Suédois heureux d'être là, se prêtant à quelques phrases en Espagnol et livrant une belle prestation avec de magnifiques titres comme "The Story Of The Impossible", meilleur moment du concert sans aucun doute.

La faible notoriété de Peter von Poehl n'était pas la seule raison de son petit nombre de spectateurs. Sur la scène principale, il y avait en effet The Kooks dont j'ai suivi la fin avec un enthousiasme assez mesuré.

Juste après eux, c'était au tour de The Breeders. A part le hit des années 90 "Cannonball", je ne connaissais pratiquement rien du groupe de Kim Deal. Après 10 minutes et trois chansons, je sens que le concert va avoir du mal à s'enflammer et que je risque de me faire chier. Sans hésitation, je me rend voir Los Campesinos et je ne le regretterai pas ! Les jeunes Anglais, qui ont sorti récemment un album de pop déjantée très sympathique, ont mis le feu sur la troisième scène qui avait du mal à contenir tout le monde venu les voir (serait-ce leur nom Espagnol qui a attiré tant de monde ?...). Eux-même n'en croyait pas leur yeux et se sont même permis de lâcher qu'ils préféraient Barcelone à Madrid (où ils avaient joué la veille). Au final, il n'y avait pas de doute, c'était l'un des meilleurs concerts du festival.

Ensuite, en sortant, on entendait sur la scène d'à côté la mélodie de "Golden Brown". The Stranglers, d'autres revenants parmi tant d'autres lors de ce festival, étaient au milieu de leur concert dont j'ai suivi la deuxième moitié avec un intérêt ma fois assez élevé. Leur musique a bien traversé les époques et sonne toujours très bien.

Ça enchaînait ensuite direct avec les Kings Of Leon dont je suis loin d'être le premier fan mais sur lesquels je ne crache pas non plus dessus. Bref, le bon moment choisi pour aller se restaurer afin de ne rien rater ensuite de la performance de Mogwai qui jouait leur premier album, "Mogwai Young Team", en entier. Je ne savais pas trop quoi attendre de ce genre de groupe en concert, je dois avouer que c'est pas ce que je préfère. En fait, c'est même limite chiant au bout d'un moment mais cela n'engage que moi...

Vers la fin du concert des Ecossais, il ne restait plus grand monde pour les regarder, tout le monde s'était en effet déplacé pour assister à l'évènement de la soirées : les Sex Pistols ! Emmené par un Johnny Rotten en pleine forme dans sa combinaison qui ressemblait à rien, le groupe mythique de la fin des années 70 a joué un set énervé comme on l'attendait. On a beau dire mais ça faisait tout de même quelque chose d'entendre "God Save The Queen" !

Mais en fait, après avoir vu la dernière chanson des Raveonettes, je me demandais si cela n'avait pas été une erreur d'être resté si longtemps voir les Sex Pistols... Le marathon continuait ensuite avec CSS qui ont fait dansé toute la foule avec un mélange de leurs hits et de quelques nouveaux titres inédits. Plus tard, faute de mieux, on avait droit aux Kaiser Chiefs. Comme la veille pour The Verve, c'était le moment idéal pour se reposer sur la pelouse au loin. Seul petit détail à noter : la présence de Kele Okereke, le chanteur de Bloc Party, venu accompagner les Kaiser Chiefs aux percussions sur une chanson. On se demande bien ce qu'il foutait là...

Il fallait bien ce moment de repos pour être ensuite en forme pour Foals qui ont eux aussi rameuté un paquet de monde. Je me souviens les avoir découvert et remarqué il y a deux ans lors d'un petit festival Londonien, ils ont depuis fait du chemin... Foals, je trouve que ça devient assez vite chiant à écouter en album mais en concert c'est une autre histoire, ça donne envie de sautiller dans tous les sens ! De plus, les membres du groupe sont assez dynamiques sur scène. On notera aussi l'intervention discrète aux percussions de deux autres membres de Bloc Party sur une chanson. Apparemment, ils sont potes avec Foals...

D'ailleurs, en ce qui concerne les faits divers, il y a eu une baston dans les coulisses entre Johnny Rotten et Kele Okereke avec parait-il des propos racistes au passage, le chanteur des Sex Pistols remettant aparemment ça un peu plus tard avec Yannis Philippakis (le chanteur de Foals) ! Plus d'infos sur NME ici, et ...

La fin du concert de Foals signait plus ou mois la fin du festival même s'il restait à voir Los Planetas, un groupe apparemment important de la scène rock Espagnole mais à part les Espagnols, je me demande bien qui en avait quelque chose à foutre...

Pour conclure, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce festival (21 concerts en deux jours !) qui en plus d'une affiche de très haut niveau, possède de nombreux autres atouts comme par exemple son emplacement et son organisation quasi-parfaite. Si vous avez envie de faire un petit tour en Espagne l'été prochain, je ne serais trop vous le conseiller ! Il n'y a pas que Benicassim !

Audio :
Los Campesinos - Don't Tell Me To Do The Math(s) (mp3)
Peter von Poehl - The Story Of The Impossible (mp3)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tres bonne review, comme au bon vieux temps :)

Vince a dit…

Hey! Merci ! et pardon pour les nombreuse faute d'hortografe, je vient de me relire... ;)

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