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samedi 6 mars 2010
Vous faites quoi le dernier weekend de mai ?
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lundi 21 juillet 2008
Summercase Festival @ Barcelona - Day 2
>> Festival Summercase @ Barcelone, Catalogne, Espagne, 18 et 19 juillet 2008
>> Day 2 : The Kooks, The Breeders, Kings Of Leon, Sex Pistols, Kaiser Chiefs, The Stranglers, Mogwai, CSS, Foals, Pete and The Pirates, Mystery Jets, Los Campesinos!, The Raveonettes, Peter von Poehl...
Après une première journée de haut niveau, l'enthousiasme était toujours au beau fixe pour la deuxième journée du festival Summercase sous un soleil toujours aussi radieux. Un programme très chargé au rendez-vous et une arrivée dès 5h de l'après-midi afin de ne rien rater.
Direction la troisième scène pour voir Pete and The Pirates, cinq jeunes Anglais de Reading avec des têtes de premiers de la classe qui font de l'indie-rock. Pas grand chose d'exceptionnel au final et je dirais même plutôt une déception pour ce groupe dont j'avais entendu du bien auparavant. Ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Juste après, toujours sur la même scène, c'était au tour d'un autre groupe British de prendre place sur la scène : Mystery Jets et son chanteur handicapé par une jambe cassée. Il ne fallait pas s'attendre à des merveilles de ce groupe qui est bien gentil mais qui n'a rien de vraiment attachant et qui n'est qu'un autre groupe Anglais parmi tant d'autres...
Pas vraiment la patience de les suivre jusqu'à la fin, d'autant plus que Peter von Poehl s'apprête à entrer sous le chapiteau sur la plus petite des quatre scènes du festival. Quand il commence, on doit être pas plus de 10 perdus à l'écouter, donc pas de souci pour s'avancer au premier rang... Au fur et à mesure, de plus en plus de monde arrive mais on restera tout de même au final dans une certaine intimité pendant tout le concert. Cependant, on sent le Suédois heureux d'être là, se prêtant à quelques phrases en Espagnol et livrant une belle prestation avec de magnifiques titres comme "The Story Of The Impossible", meilleur moment du concert sans aucun doute.
La faible notoriété de Peter von Poehl n'était pas la seule raison de son petit nombre de spectateurs. Sur la scène principale, il y avait en effet The Kooks dont j'ai suivi la fin avec un enthousiasme assez mesuré.
Juste après eux, c'était au tour de The Breeders. A part le hit des années 90 "Cannonball", je ne connaissais pratiquement rien du groupe de Kim Deal. Après 10 minutes et trois chansons, je sens que le concert va avoir du mal à s'enflammer et que je risque de me faire chier. Sans hésitation, je me rend voir Los Campesinos et je ne le regretterai pas ! Les jeunes Anglais, qui ont sorti récemment un album de pop déjantée très sympathique, ont mis le feu sur la troisième scène qui avait du mal à contenir tout le monde venu les voir (serait-ce leur nom Espagnol qui a attiré tant de monde ?...). Eux-même n'en croyait pas leur yeux et se sont même permis de lâcher qu'ils préféraient Barcelone à Madrid (où ils avaient joué la veille). Au final, il n'y avait pas de doute, c'était l'un des meilleurs concerts du festival.
Ensuite, en sortant, on entendait sur la scène d'à côté la mélodie de "Golden Brown". The Stranglers, d'autres revenants parmi tant d'autres lors de ce festival, étaient au milieu de leur concert dont j'ai suivi la deuxième moitié avec un intérêt ma fois assez élevé. Leur musique a bien traversé les époques et sonne toujours très bien.
Ça enchaînait ensuite direct avec les Kings Of Leon dont je suis loin d'être le premier fan mais sur lesquels je ne crache pas non plus dessus. Bref, le bon moment choisi pour aller se restaurer afin de ne rien rater ensuite de la performance de Mogwai qui jouait leur premier album, "Mogwai Young Team", en entier. Je ne savais pas trop quoi attendre de ce genre de groupe en concert, je dois avouer que c'est pas ce que je préfère. En fait, c'est même limite chiant au bout d'un moment mais cela n'engage que moi...
Vers la fin du concert des Ecossais, il ne restait plus grand monde pour les regarder, tout le monde s'était en effet déplacé pour assister à l'évènement de la soirées : les Sex Pistols ! Emmené par un Johnny Rotten en pleine forme dans sa combinaison qui ressemblait à rien, le groupe mythique de la fin des années 70 a joué un set énervé comme on l'attendait. On a beau dire mais ça faisait tout de même quelque chose d'entendre "God Save The Queen" !
Mais en fait, après avoir vu la dernière chanson des Raveonettes, je me demandais si cela n'avait pas été une erreur d'être resté si longtemps voir les Sex Pistols... Le marathon continuait ensuite avec CSS qui ont fait dansé toute la foule avec un mélange de leurs hits et de quelques nouveaux titres inédits. Plus tard, faute de mieux, on avait droit aux Kaiser Chiefs. Comme la veille pour The Verve, c'était le moment idéal pour se reposer sur la pelouse au loin. Seul petit détail à noter : la présence de Kele Okereke, le chanteur de Bloc Party, venu accompagner les Kaiser Chiefs aux percussions sur une chanson. On se demande bien ce qu'il foutait là...
Il fallait bien ce moment de repos pour être ensuite en forme pour Foals qui ont eux aussi rameuté un paquet de monde. Je me souviens les avoir découvert et remarqué il y a deux ans lors d'un petit festival Londonien, ils ont depuis fait du chemin... Foals, je trouve que ça devient assez vite chiant à écouter en album mais en concert c'est une autre histoire, ça donne envie de sautiller dans tous les sens ! De plus, les membres du groupe sont assez dynamiques sur scène. On notera aussi l'intervention discrète aux percussions de deux autres membres de Bloc Party sur une chanson. Apparemment, ils sont potes avec Foals...
D'ailleurs, en ce qui concerne les faits divers, il y a eu une baston dans les coulisses entre Johnny Rotten et Kele Okereke avec parait-il des propos racistes au passage, le chanteur des Sex Pistols remettant aparemment ça un peu plus tard avec Yannis Philippakis (le chanteur de Foals) ! Plus d'infos sur NME ici, là et là...
La fin du concert de Foals signait plus ou mois la fin du festival même s'il restait à voir Los Planetas, un groupe apparemment important de la scène rock Espagnole mais à part les Espagnols, je me demande bien qui en avait quelque chose à foutre...
Pour conclure, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce festival (21 concerts en deux jours !) qui en plus d'une affiche de très haut niveau, possède de nombreux autres atouts comme par exemple son emplacement et son organisation quasi-parfaite. Si vous avez envie de faire un petit tour en Espagne l'été prochain, je ne serais trop vous le conseiller ! Il n'y a pas que Benicassim !
Audio :
Los Campesinos - Don't Tell Me To Do The Math(s) (mp3)
Peter von Poehl - The Story Of The Impossible (mp3)
>> Day 2 : The Kooks, The Breeders, Kings Of Leon, Sex Pistols, Kaiser Chiefs, The Stranglers, Mogwai, CSS, Foals, Pete and The Pirates, Mystery Jets, Los Campesinos!, The Raveonettes, Peter von Poehl...
Après une première journée de haut niveau, l'enthousiasme était toujours au beau fixe pour la deuxième journée du festival Summercase sous un soleil toujours aussi radieux. Un programme très chargé au rendez-vous et une arrivée dès 5h de l'après-midi afin de ne rien rater.
Direction la troisième scène pour voir Pete and The Pirates, cinq jeunes Anglais de Reading avec des têtes de premiers de la classe qui font de l'indie-rock. Pas grand chose d'exceptionnel au final et je dirais même plutôt une déception pour ce groupe dont j'avais entendu du bien auparavant. Ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Juste après, toujours sur la même scène, c'était au tour d'un autre groupe British de prendre place sur la scène : Mystery Jets et son chanteur handicapé par une jambe cassée. Il ne fallait pas s'attendre à des merveilles de ce groupe qui est bien gentil mais qui n'a rien de vraiment attachant et qui n'est qu'un autre groupe Anglais parmi tant d'autres...
Pas vraiment la patience de les suivre jusqu'à la fin, d'autant plus que Peter von Poehl s'apprête à entrer sous le chapiteau sur la plus petite des quatre scènes du festival. Quand il commence, on doit être pas plus de 10 perdus à l'écouter, donc pas de souci pour s'avancer au premier rang... Au fur et à mesure, de plus en plus de monde arrive mais on restera tout de même au final dans une certaine intimité pendant tout le concert. Cependant, on sent le Suédois heureux d'être là, se prêtant à quelques phrases en Espagnol et livrant une belle prestation avec de magnifiques titres comme "The Story Of The Impossible", meilleur moment du concert sans aucun doute.
La faible notoriété de Peter von Poehl n'était pas la seule raison de son petit nombre de spectateurs. Sur la scène principale, il y avait en effet The Kooks dont j'ai suivi la fin avec un enthousiasme assez mesuré.
Juste après eux, c'était au tour de The Breeders. A part le hit des années 90 "Cannonball", je ne connaissais pratiquement rien du groupe de Kim Deal. Après 10 minutes et trois chansons, je sens que le concert va avoir du mal à s'enflammer et que je risque de me faire chier. Sans hésitation, je me rend voir Los Campesinos et je ne le regretterai pas ! Les jeunes Anglais, qui ont sorti récemment un album de pop déjantée très sympathique, ont mis le feu sur la troisième scène qui avait du mal à contenir tout le monde venu les voir (serait-ce leur nom Espagnol qui a attiré tant de monde ?...). Eux-même n'en croyait pas leur yeux et se sont même permis de lâcher qu'ils préféraient Barcelone à Madrid (où ils avaient joué la veille). Au final, il n'y avait pas de doute, c'était l'un des meilleurs concerts du festival.
Ensuite, en sortant, on entendait sur la scène d'à côté la mélodie de "Golden Brown". The Stranglers, d'autres revenants parmi tant d'autres lors de ce festival, étaient au milieu de leur concert dont j'ai suivi la deuxième moitié avec un intérêt ma fois assez élevé. Leur musique a bien traversé les époques et sonne toujours très bien.
Ça enchaînait ensuite direct avec les Kings Of Leon dont je suis loin d'être le premier fan mais sur lesquels je ne crache pas non plus dessus. Bref, le bon moment choisi pour aller se restaurer afin de ne rien rater ensuite de la performance de Mogwai qui jouait leur premier album, "Mogwai Young Team", en entier. Je ne savais pas trop quoi attendre de ce genre de groupe en concert, je dois avouer que c'est pas ce que je préfère. En fait, c'est même limite chiant au bout d'un moment mais cela n'engage que moi...
Vers la fin du concert des Ecossais, il ne restait plus grand monde pour les regarder, tout le monde s'était en effet déplacé pour assister à l'évènement de la soirées : les Sex Pistols ! Emmené par un Johnny Rotten en pleine forme dans sa combinaison qui ressemblait à rien, le groupe mythique de la fin des années 70 a joué un set énervé comme on l'attendait. On a beau dire mais ça faisait tout de même quelque chose d'entendre "God Save The Queen" !
Mais en fait, après avoir vu la dernière chanson des Raveonettes, je me demandais si cela n'avait pas été une erreur d'être resté si longtemps voir les Sex Pistols... Le marathon continuait ensuite avec CSS qui ont fait dansé toute la foule avec un mélange de leurs hits et de quelques nouveaux titres inédits. Plus tard, faute de mieux, on avait droit aux Kaiser Chiefs. Comme la veille pour The Verve, c'était le moment idéal pour se reposer sur la pelouse au loin. Seul petit détail à noter : la présence de Kele Okereke, le chanteur de Bloc Party, venu accompagner les Kaiser Chiefs aux percussions sur une chanson. On se demande bien ce qu'il foutait là...
Il fallait bien ce moment de repos pour être ensuite en forme pour Foals qui ont eux aussi rameuté un paquet de monde. Je me souviens les avoir découvert et remarqué il y a deux ans lors d'un petit festival Londonien, ils ont depuis fait du chemin... Foals, je trouve que ça devient assez vite chiant à écouter en album mais en concert c'est une autre histoire, ça donne envie de sautiller dans tous les sens ! De plus, les membres du groupe sont assez dynamiques sur scène. On notera aussi l'intervention discrète aux percussions de deux autres membres de Bloc Party sur une chanson. Apparemment, ils sont potes avec Foals...
D'ailleurs, en ce qui concerne les faits divers, il y a eu une baston dans les coulisses entre Johnny Rotten et Kele Okereke avec parait-il des propos racistes au passage, le chanteur des Sex Pistols remettant aparemment ça un peu plus tard avec Yannis Philippakis (le chanteur de Foals) ! Plus d'infos sur NME ici, là et là...
La fin du concert de Foals signait plus ou mois la fin du festival même s'il restait à voir Los Planetas, un groupe apparemment important de la scène rock Espagnole mais à part les Espagnols, je me demande bien qui en avait quelque chose à foutre...
Pour conclure, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce festival (21 concerts en deux jours !) qui en plus d'une affiche de très haut niveau, possède de nombreux autres atouts comme par exemple son emplacement et son organisation quasi-parfaite. Si vous avez envie de faire un petit tour en Espagne l'été prochain, je ne serais trop vous le conseiller ! Il n'y a pas que Benicassim !
Audio :
Los Campesinos - Don't Tell Me To Do The Math(s) (mp3)
Peter von Poehl - The Story Of The Impossible (mp3)
Par
Vince
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dimanche 20 juillet 2008
Summercase Festival @ Barcelona - Day 1
>> Festival Summercase @ Barcelone, Catalogne, Espagne, 18 et 19 juillet 2008
>> Day 1 : We Are Scientists, Ian Brown, Grinderman, Interpol, The Verve, Primal Scream, Edwyn Collins, Blondie...
Pour sa troisième édition, le festival Summercase (qui a lieu simultanément à Madrid et Barcelone) offrait une nouvelle fois une très belle affiche à faire pâlir son voisin Benicassim qui était en concurrence le même weekend et dont l'affiche semblait certes plus large mais peut-être bien moins bonne. En trois ans, le festival s'est imposé comme l'un des festivals majeurs d'Espagne, et même d'Europe avec plus de 100 000 personnes se déplaçant dans les deux plus grandes villes Espagnoles.
Cette année, l'affiche naviguait entre des revenants (Sex Pistols, Blondie, The Verve, The Breeders), des groupes majeurs de la scène rock d'aujourd'hui (Interpol, Kings Of Leon, Kaiser Chiefs, Primal Scream) et des jeunes loups (CSS, Foals, Los Campesinos), soit de quoi se faire plaisir. On regrettera simplement le prix très élevé des places (120€ les deux jours), qui fait de ce festival un évènement clairement destiné aux touristes Rosbeefs profitant de l'occasion pour passer un weekend au soleil à Barcelone, et aux riches Barcelonais.
Autre gros point fort : l'emplacement. Le site de Barcelone est situé juste à côté de la mer, dans Barcelone (on peut y venir en métro ou tramway), avec un environnement idéal pour un festival et avec le soleil bien sûr, ce qui est quelque chose peu envisageable en Angleterre... Pas de camping cependant, ce qui fait qu'on ne retrouve malheureusement pas l'âme d'un vrai festival.
En arrivant le premier jour, on entend "It's a Hit" des We Are Scientists en passant les contrôles d'accès mais on ne les verra pas ; c'était leur dernière chanson. Pas grand chose à se mettre sous la dent pour ces premières heures de festival, un bon moment du coup pour profiter de l'occasion pour faire le tour du site et repérer les lieux tout en jettant un coup d'oeil à Edwyn Collins. Vient ensuite Ian Brown sur la grande scène. Pour moi, les Stones Roses font partie de ces groupes mystères dont seuls les Anglais sont capables d'y trouver quelque chose d'exceptionnel. Bref, j'aime pas trop les Stones Roses et je n'ai pas plus d'admiration pour la carrière solo de leur ancien chanteur, Ian Brown, qui livrera une performance assez molle jusqu'à jouer un titre des Stones Roses ("Waterfall" me semble-t-il) qui réveilla le public et excita un peu le concert.
Venait ensuite un des gros morceau de ce festival : Grinderman, le nouveau projet de Nick Cave. Perso, je n'avais encore jamais écouté son nouveau groupe et je dois avouer que je ne me passe pas les albums de Nick Cave en boucle mais j'ai beaucoup apprécié leur musique et leur concert, servis par un Nick Cave au charisme incroyable, une véritable bête de scène.
J'ai malheureusement du rater la fin de leur set pour ne rien rater de Blondie qui était l'un des autres gros morceaux du Summercase. C'était clairement à une bande de papis et mamies qu'on avait droit sur scène mais cela n'a pas empêché le groupe culte des années 70 à livrer une performance éclatante, amenée par une géniale Debbie Harry qui n'a pas tout perdu de son charme et qui sait toujours bien y faire avec le public. En une heure, ils nous ont livré un Best Of de leur répertoire, passant les tubes les uns après les autres, le meilleur moment restant sur l'enchaînement de "Call Me" et d'"Atomic" qui a déchaîné un public tout acquis à la cause des Américains. En y repensant, je pense maintenant que c'était le concert que j'ai préféré durant le weekend. Comme j'aurais aimé les voir il y a 30 ans...
Grâce à une programmation intelligente et une organisation parfaite, la fin de Blondie coïncidait pratiquement avec le début d'Interpol sur l'autre grande scène. J'avais quelques doutes à propos du potentiel des New-Yorkais en live avec leur rock assez sombre et j'ai bien été surpris d'avoir été pas loin d'adorer leur prestation dans une ambiance sombre, pesante et froide (pas dans le sens péjoratif) fidèle à leur musique.
Après ça, il était temps de prendre une petite pause et d'aller s'installer sur la pelouse pour suivre au loin les revenant de The Verve et leur tête à claque de Richard Ashcroft. Sans être un fan des Anglais, ca faisait tout de même quelque chose d'entendre les très belles mélodies de "Bittersweet Symphony" et de "The Drugs Don't Work".
Il était déjà tard dans la nuit (2h30) quand Primal Scream entrait sur scène pour cloturer la première journée. Comme pour Interpol, j'avais pas un grand enthousiasme avant le concert et j'ai encore une fois été surpris de me laisser prendre si facilement au jeu, assistant à une superbe performance pleine d'énergie. Il fallait bien ça si tard et après avoir dormi que 3 petites heures la nuit d'avant...
Au final, cette première journée avait été tout bonnement exceptionnelle avec des artistes tous au rendez-vous rendant chacun des copies parfaites. Ajoutez à cela que c'était à chaque fois une première pour moi pour chacun des groupes et vous comprendrez que j'ai bien dormi et que j'ai fait de beaux rêves en pensant certainement aussi au programme du lendemain...
>> Day 1 : We Are Scientists, Ian Brown, Grinderman, Interpol, The Verve, Primal Scream, Edwyn Collins, Blondie...
Pour sa troisième édition, le festival Summercase (qui a lieu simultanément à Madrid et Barcelone) offrait une nouvelle fois une très belle affiche à faire pâlir son voisin Benicassim qui était en concurrence le même weekend et dont l'affiche semblait certes plus large mais peut-être bien moins bonne. En trois ans, le festival s'est imposé comme l'un des festivals majeurs d'Espagne, et même d'Europe avec plus de 100 000 personnes se déplaçant dans les deux plus grandes villes Espagnoles.
Cette année, l'affiche naviguait entre des revenants (Sex Pistols, Blondie, The Verve, The Breeders), des groupes majeurs de la scène rock d'aujourd'hui (Interpol, Kings Of Leon, Kaiser Chiefs, Primal Scream) et des jeunes loups (CSS, Foals, Los Campesinos), soit de quoi se faire plaisir. On regrettera simplement le prix très élevé des places (120€ les deux jours), qui fait de ce festival un évènement clairement destiné aux touristes Rosbeefs profitant de l'occasion pour passer un weekend au soleil à Barcelone, et aux riches Barcelonais.
Autre gros point fort : l'emplacement. Le site de Barcelone est situé juste à côté de la mer, dans Barcelone (on peut y venir en métro ou tramway), avec un environnement idéal pour un festival et avec le soleil bien sûr, ce qui est quelque chose peu envisageable en Angleterre... Pas de camping cependant, ce qui fait qu'on ne retrouve malheureusement pas l'âme d'un vrai festival.
En arrivant le premier jour, on entend "It's a Hit" des We Are Scientists en passant les contrôles d'accès mais on ne les verra pas ; c'était leur dernière chanson. Pas grand chose à se mettre sous la dent pour ces premières heures de festival, un bon moment du coup pour profiter de l'occasion pour faire le tour du site et repérer les lieux tout en jettant un coup d'oeil à Edwyn Collins. Vient ensuite Ian Brown sur la grande scène. Pour moi, les Stones Roses font partie de ces groupes mystères dont seuls les Anglais sont capables d'y trouver quelque chose d'exceptionnel. Bref, j'aime pas trop les Stones Roses et je n'ai pas plus d'admiration pour la carrière solo de leur ancien chanteur, Ian Brown, qui livrera une performance assez molle jusqu'à jouer un titre des Stones Roses ("Waterfall" me semble-t-il) qui réveilla le public et excita un peu le concert.
Venait ensuite un des gros morceau de ce festival : Grinderman, le nouveau projet de Nick Cave. Perso, je n'avais encore jamais écouté son nouveau groupe et je dois avouer que je ne me passe pas les albums de Nick Cave en boucle mais j'ai beaucoup apprécié leur musique et leur concert, servis par un Nick Cave au charisme incroyable, une véritable bête de scène.
J'ai malheureusement du rater la fin de leur set pour ne rien rater de Blondie qui était l'un des autres gros morceaux du Summercase. C'était clairement à une bande de papis et mamies qu'on avait droit sur scène mais cela n'a pas empêché le groupe culte des années 70 à livrer une performance éclatante, amenée par une géniale Debbie Harry qui n'a pas tout perdu de son charme et qui sait toujours bien y faire avec le public. En une heure, ils nous ont livré un Best Of de leur répertoire, passant les tubes les uns après les autres, le meilleur moment restant sur l'enchaînement de "Call Me" et d'"Atomic" qui a déchaîné un public tout acquis à la cause des Américains. En y repensant, je pense maintenant que c'était le concert que j'ai préféré durant le weekend. Comme j'aurais aimé les voir il y a 30 ans...
Grâce à une programmation intelligente et une organisation parfaite, la fin de Blondie coïncidait pratiquement avec le début d'Interpol sur l'autre grande scène. J'avais quelques doutes à propos du potentiel des New-Yorkais en live avec leur rock assez sombre et j'ai bien été surpris d'avoir été pas loin d'adorer leur prestation dans une ambiance sombre, pesante et froide (pas dans le sens péjoratif) fidèle à leur musique.
Après ça, il était temps de prendre une petite pause et d'aller s'installer sur la pelouse pour suivre au loin les revenant de The Verve et leur tête à claque de Richard Ashcroft. Sans être un fan des Anglais, ca faisait tout de même quelque chose d'entendre les très belles mélodies de "Bittersweet Symphony" et de "The Drugs Don't Work".
Il était déjà tard dans la nuit (2h30) quand Primal Scream entrait sur scène pour cloturer la première journée. Comme pour Interpol, j'avais pas un grand enthousiasme avant le concert et j'ai encore une fois été surpris de me laisser prendre si facilement au jeu, assistant à une superbe performance pleine d'énergie. Il fallait bien ça si tard et après avoir dormi que 3 petites heures la nuit d'avant...
Au final, cette première journée avait été tout bonnement exceptionnelle avec des artistes tous au rendez-vous rendant chacun des copies parfaites. Ajoutez à cela que c'était à chaque fois une première pour moi pour chacun des groupes et vous comprendrez que j'ai bien dormi et que j'ai fait de beaux rêves en pensant certainement aussi au programme du lendemain...
Par
Vince
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15:33
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