dimanche 20 juillet 2008

Summercase Festival @ Barcelona - Day 1

>> Festival Summercase @ Barcelone, Catalogne, Espagne, 18 et 19 juillet 2008
>> Day 1 : We Are Scientists, Ian Brown, Grinderman, Interpol, The Verve, Primal Scream, Edwyn Collins, Blondie...


Pour sa troisième édition, le festival Summercase (qui a lieu simultanément à Madrid et Barcelone) offrait une nouvelle fois une très belle affiche à faire pâlir son voisin Benicassim qui était en concurrence le même weekend et dont l'affiche semblait certes plus large mais peut-être bien moins bonne. En trois ans, le festival s'est imposé comme l'un des festivals majeurs d'Espagne, et même d'Europe avec plus de 100 000 personnes se déplaçant dans les deux plus grandes villes Espagnoles.

Cette année, l'affiche naviguait entre des revenants (Sex Pistols, Blondie, The Verve, The Breeders), des groupes majeurs de la scène rock d'aujourd'hui (Interpol, Kings Of Leon, Kaiser Chiefs, Primal Scream) et des jeunes loups (CSS, Foals, Los Campesinos), soit de quoi se faire plaisir. On regrettera simplement le prix très élevé des places (120€ les deux jours), qui fait de ce festival un évènement clairement destiné aux touristes Rosbeefs profitant de l'occasion pour passer un weekend au soleil à Barcelone, et aux riches Barcelonais.

Autre gros point fort : l'emplacement. Le site de Barcelone est situé juste à côté de la mer, dans Barcelone (on peut y venir en métro ou tramway), avec un environnement idéal pour un festival et avec le soleil bien sûr, ce qui est quelque chose peu envisageable en Angleterre... Pas de camping cependant, ce qui fait qu'on ne retrouve malheureusement pas l'âme d'un vrai festival.

En arrivant le premier jour, on entend "It's a Hit" des We Are Scientists en passant les contrôles d'accès mais on ne les verra pas ; c'était leur dernière chanson. Pas grand chose à se mettre sous la dent pour ces premières heures de festival, un bon moment du coup pour profiter de l'occasion pour faire le tour du site et repérer les lieux tout en jettant un coup d'oeil à Edwyn Collins. Vient ensuite Ian Brown sur la grande scène. Pour moi, les Stones Roses font partie de ces groupes mystères dont seuls les Anglais sont capables d'y trouver quelque chose d'exceptionnel. Bref, j'aime pas trop les Stones Roses et je n'ai pas plus d'admiration pour la carrière solo de leur ancien chanteur, Ian Brown, qui livrera une performance assez molle jusqu'à jouer un titre des Stones Roses ("Waterfall" me semble-t-il) qui réveilla le public et excita un peu le concert.

Venait ensuite un des gros morceau de ce festival : Grinderman, le nouveau projet de Nick Cave. Perso, je n'avais encore jamais écouté son nouveau groupe et je dois avouer que je ne me passe pas les albums de Nick Cave en boucle mais j'ai beaucoup apprécié leur musique et leur concert, servis par un Nick Cave au charisme incroyable, une véritable bête de scène.

J'ai malheureusement du rater la fin de leur set pour ne rien rater de Blondie qui était l'un des autres gros morceaux du Summercase. C'était clairement à une bande de papis et mamies qu'on avait droit sur scène mais cela n'a pas empêché le groupe culte des années 70 à livrer une performance éclatante, amenée par une géniale Debbie Harry qui n'a pas tout perdu de son charme et qui sait toujours bien y faire avec le public. En une heure, ils nous ont livré un Best Of de leur répertoire, passant les tubes les uns après les autres, le meilleur moment restant sur l'enchaînement de "Call Me" et d'"Atomic" qui a déchaîné un public tout acquis à la cause des Américains. En y repensant, je pense maintenant que c'était le concert que j'ai préféré durant le weekend. Comme j'aurais aimé les voir il y a 30 ans...

Grâce à une programmation intelligente et une organisation parfaite, la fin de Blondie coïncidait pratiquement avec le début d'Interpol sur l'autre grande scène. J'avais quelques doutes à propos du potentiel des New-Yorkais en live avec leur rock assez sombre et j'ai bien été surpris d'avoir été pas loin d'adorer leur prestation dans une ambiance sombre, pesante et froide (pas dans le sens péjoratif) fidèle à leur musique.

Après ça, il était temps de prendre une petite pause et d'aller s'installer sur la pelouse pour suivre au loin les revenant de The Verve et leur tête à claque de Richard Ashcroft. Sans être un fan des Anglais, ca faisait tout de même quelque chose d'entendre les très belles mélodies de "Bittersweet Symphony" et de "The Drugs Don't Work".

Il était déjà tard dans la nuit (2h30) quand Primal Scream entrait sur scène pour cloturer la première journée. Comme pour Interpol, j'avais pas un grand enthousiasme avant le concert et j'ai encore une fois été surpris de me laisser prendre si facilement au jeu, assistant à une superbe performance pleine d'énergie. Il fallait bien ça si tard et après avoir dormi que 3 petites heures la nuit d'avant...

Au final, cette première journée avait été tout bonnement exceptionnelle avec des artistes tous au rendez-vous rendant chacun des copies parfaites. Ajoutez à cela que c'était à chaque fois une première pour moi pour chacun des groupes et vous comprendrez que j'ai bien dormi et que j'ai fait de beaux rêves en pensant certainement aussi au programme du lendemain...

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