>> Andrew Bird @ Apolo, Barcelone, 24 novembre 2009
>> Première partie : Jesca Hoop
Déjà plusieurs fois raté lorsque j'habitais à Londres, je ne pouvais pas me permettre une nouvelle fois de laisser passer l'occasion de voir Andrew Bird en concert. J'avais entendu tellement de bien de ses performances et je ne suis pas insensible du tout à sa musique. Que celui qui ne l'est pas me me balance le premier commentaire ! Suite à un bon album sorti en début d'année (Noble Beast) et pour la dernière date de sa tournée européenne, Andrew Bird était de passage à l'Apolo à Barcelone.
En arrivant sur les lieux, la première surprise fut de voir une salle remplie de chaises en plastique. Bizarre de ne pas avoir gardé la configuration habituelle mais bon, voir Andrew Bird assis, c'est pas si mal en fait. Programmée en première partie, Jesca Hoop était en train de raconter au public son enfance Mormone et la mort de sa mère avant de pincer les cordes de sa guitare pour nous jouer une de ses balades folk expérimental. Je ne connaissais pas cette chanteuse américaine dont la prestation fut une introduction sympathique. Seule sur scène avec sa guitare, Jesca Hoop joue avec sa voix pour nous offrir des chansons étonnantes et bien rythmées. Petite info curieuse : elle a été la "nanny" des enfants de Tom Waits...
Après une courte entracte, la salle de l'Apolo était pleine pour accueillir Andrew Bird qui, avant de jouer la première chanson, commença par quitter ses chaussures pour se mettre à l'aise, en chaussettes. Ce qu'il faut savoir avec Andrew Bird, c'est qu'il est absolument seul sur scène, ca peut paraître assez incroyable quand on écoute ses albums. Son secret : il commence toutes ses chansons en enregistrant des samples qui sont ensuite joués en boucle et mixés les uns aux autres. Et c'est vraiment passionnant de voir comment il construit tout cela pour un résultat toujours excellent. Un peu de violon par-ci, quelques sifflements par là, de la guitare et bien sûr le chant, tels sont les principaux ingrédients d'une recette qui tient toujours ses promesses.
Mais ce n'est pas tout, Andrew Bird est un personnage singulier et surprenant qui possède un grand sens de la communication avec le public et sait raconter autre chose que "Hey, how are you doing?" au spectateurs. Ses chansons sont vraiment différentes en concert et on ne cesse de découvrir des facettes cachées de son talent sans limites.
Pour rajouter un peu plus d'intérêt et de facétie à son spectacle, Andrew Bird nous a aussi offert quelques surprises comme ce bien joli duo avec Jesca Hoop ou encore cet invraisemblable accompagnement aux maracas assuré par l'un de ses assistants, digne sosie du brun de 118 218, qui nous a mis le feu avec sa danse peu banale. J'en ai encore le sourire rien qu'en y repensant !
Après presque deux heures de concert, Andrew Bird nous a quitté et on serait bien resté plus longtemps. Cet homme est un génie.
lundi 30 novembre 2009
Andrew Bird @ Apolo
Par
Vince
aux alentours de
21:39
Tags :
andrew bird,
apolo,
baroque pop,
concert,
experimental,
folk,
jesca hoop,
tom waits,
usa
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Il n'est pas tout le temps tout seul, les deux fois où je l'ai vu (2007 et l'été dernier) il était accompagné par un groupe. Ce qui ne l'empêche évidemment pas de se sampler en passant de guitare à violon.
Enregistrer un commentaire