samedi 6 mars 2010
Vous faites quoi le dernier weekend de mai ?
A Sunny Day In Glasgow Apse Atlas Sound Beach House Beak Ben Frost Best Coast Bigott Bis Biscuit Black Lips Black Math Horseman Boy 8-Bit Broken Social Scene Built To Spill Camaron, La Leyenda Del Tiempo Circulatory System CocoRosie Cohete Cold Cave Condo Fucks Crocodiles Delorean Diplo Dr. Dog Dum Dum Girls Emilio José Endless Boogie Fake Blood Florence + The Machine Fuck Buttons Ganglians Gary Numan Grizzly Bear Half Foot Outside HEALTH Here We Go Magic Hope Sandoval & The Warm Inventions Japandroids Jeffrey Lewis & The Junkyard Joker featuring Nomad Junip Lee "Scratch" Perry Les Savy Fav Lidia Damunt Low performing "The Great Destroyer" Major Lazer Marc Almond Matt & Kim McEnroe Mission Of Burma Moderat Monotonix Mujeres Nana Grizol No Age Nueva Vulcano ODDSAC Orbital Owen Pallett (Final Fantasy) Panda Bear Pavement Pet Shop Boys Pixies Polvo Real Estate Roddy Frame Scout Niblett Seefeel Shellac Sian Alice Group Sic Alps Sleigh Bells Spoon Standstill Sunny Day Real Estate Superchunk Surfer Blood The Almighty Defenders The Antlers The Big Pink The Bloody Beetroots Death Crew 77 The Books The Bundles The Charlatans performing "Some Friendly" The Clean The Drums The Fall The Field The King Khan & BBQ Show The New Pornographers The Psychic Paramount The Slits The Smith Westerns The Wave Pictures The XX Thee Oh Sees Thelematicos Titus Andronicus Tortoise Ui Wilco Wild Beasts Wild Honey Wire Yeasayer
vendredi 5 mars 2010
Adam Green @ Razzmatazz
>> Adam Green @ Razzmatazz, Barcelone, 2 mars 2010
Il y a quelques années, après l'avoir vu une première fois en ouverture des Strokes un mois plus tôt, j'assistais au Scala à Londres au concert d'Adam Green. Ce concert reste encore aujourd'hui l'un des meilleurs auxquels j'ai assisté de toute ma vie. Mais qui est Adam Green ? Fils d'un grand neurologue, frère d'un astronome et petit-petit-fils d'une fiancée de Franz Kafka, Adam Green est un petit branleur de génie de la musique qui a commencé à 15 ans avec les Moldy Peaches avant de continuer une carrière solo qui l'a vu enregistrer 6 albums depuis 2002. L'écoute chronologique de sa discographie rend compte d'une certaine maturation et diversification même si c'est bien l'insouciance de ses premiers albums qui séduit le plus.
Mais surtout et avant toute chose, Adam Green est un phénomène ! Un show-man comme il ne s'en fait plus, un artiste loufoque, excentrique et hallucinant à la fois. Il était donc hors de question que je n'aille pas encore une fois le voir lors de la tournée pour son dernier album qui faisait étape à Barcelone. Et je ne l'ai pas regretté une seconde.
Arrivé sur scène vêtu d'un blouson en cuir trop petit, d'un pantalon slim et d'un collier rouge avec une clochette, Adam Green n'aura pas eu besoin de plus d'une minute et demi pour prendre un premier bain de foule. Au fil des chansons, le New-Yorkais nous a principalement fait découvrir son dernier album mais dans un autre style, plus rock et surtout plus excité. Ce gars ne sait pas rester en place plus de deux secondes. Il n'arrête pas de gesticuler dans tous les sens, nous proposant des chorégraphies personnelles délirantes, tout en nous offrant de sacrées mimiques avec son regard perdu. Je sais pas ce qu'il prend mais en tout cas c'est d'une efficacité incroyable.
Il y aurait tellement de chose à raconter sur ce concert que je pourrais écrire pendant des heures. Adam Green nous a fait des discours et des blagues en Espagnol, a slamé toutes les deux chansons, s'est mutilé, a roulé des pelles à la moitié du premier rang (et des bonnes galoches, on va dire ce qui est, comme dirait un certain Richard G.), et est reparti avec la fille de son choix. Et j'en passe...
Musicalement, le concert a également tenu son rang avec de grands moments comme sur l'exquise "Dance With Me" ou encore sur la fameuse "Jessica". Adam Green donne tellement que le public n'a pas besoin de se forcer pour lui rendre. Ce qui ne le connaissaient pas l'ont certainement pris pour un fou furieux mais tout le monde a, c'est une certitude, passé un très bon moment. Il n'y a pratiquement personne aujourd'hui qui peut se vanter d'avoir une meilleure présence sur scène que lui. Oui, Adam Green est vraiment un phénomène !
Trois jours après Vampire Weekend, voilà de nouveau un concert qui restera dans les annales !
Il y a quelques années, après l'avoir vu une première fois en ouverture des Strokes un mois plus tôt, j'assistais au Scala à Londres au concert d'Adam Green. Ce concert reste encore aujourd'hui l'un des meilleurs auxquels j'ai assisté de toute ma vie. Mais qui est Adam Green ? Fils d'un grand neurologue, frère d'un astronome et petit-petit-fils d'une fiancée de Franz Kafka, Adam Green est un petit branleur de génie de la musique qui a commencé à 15 ans avec les Moldy Peaches avant de continuer une carrière solo qui l'a vu enregistrer 6 albums depuis 2002. L'écoute chronologique de sa discographie rend compte d'une certaine maturation et diversification même si c'est bien l'insouciance de ses premiers albums qui séduit le plus.
Mais surtout et avant toute chose, Adam Green est un phénomène ! Un show-man comme il ne s'en fait plus, un artiste loufoque, excentrique et hallucinant à la fois. Il était donc hors de question que je n'aille pas encore une fois le voir lors de la tournée pour son dernier album qui faisait étape à Barcelone. Et je ne l'ai pas regretté une seconde.
Arrivé sur scène vêtu d'un blouson en cuir trop petit, d'un pantalon slim et d'un collier rouge avec une clochette, Adam Green n'aura pas eu besoin de plus d'une minute et demi pour prendre un premier bain de foule. Au fil des chansons, le New-Yorkais nous a principalement fait découvrir son dernier album mais dans un autre style, plus rock et surtout plus excité. Ce gars ne sait pas rester en place plus de deux secondes. Il n'arrête pas de gesticuler dans tous les sens, nous proposant des chorégraphies personnelles délirantes, tout en nous offrant de sacrées mimiques avec son regard perdu. Je sais pas ce qu'il prend mais en tout cas c'est d'une efficacité incroyable.
Il y aurait tellement de chose à raconter sur ce concert que je pourrais écrire pendant des heures. Adam Green nous a fait des discours et des blagues en Espagnol, a slamé toutes les deux chansons, s'est mutilé, a roulé des pelles à la moitié du premier rang (et des bonnes galoches, on va dire ce qui est, comme dirait un certain Richard G.), et est reparti avec la fille de son choix. Et j'en passe...
Musicalement, le concert a également tenu son rang avec de grands moments comme sur l'exquise "Dance With Me" ou encore sur la fameuse "Jessica". Adam Green donne tellement que le public n'a pas besoin de se forcer pour lui rendre. Ce qui ne le connaissaient pas l'ont certainement pris pour un fou furieux mais tout le monde a, c'est une certitude, passé un très bon moment. Il n'y a pratiquement personne aujourd'hui qui peut se vanter d'avoir une meilleure présence sur scène que lui. Oui, Adam Green est vraiment un phénomène !
Trois jours après Vampire Weekend, voilà de nouveau un concert qui restera dans les annales !
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Vince
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jeudi 4 mars 2010
Vampire Weekend @ Penelope Club
>> Vampire Weekend @ Penelope Club, Barcelone, 27 février 2009
S'il y a un concert dont j'en attendais beaucoup, c'est bien celui là. Après avoir généralement reçu de bon échos de leurs performances, mais également après avoir découvert la vidéo de leur soirée de poche, j'avais en effet hâte de voir Vampire Weekend sur scène. Auteurs d'un album tout bonnement génial il y a deux ans, les gentils New-Yorkais ont confirmé en ce début d'année 2010 avec Contra, leur deuxième opus, qui, s'il ne possède pas autant de hits que son prédécesseur, reste tout de même à un niveau globalement élevé. Avec un "trustage" des premières places de charts dans le monde entier, on a pas beaucoup de souci à se faire pour leur avenir...
Pour la première fois de passage à Barcelone (hors Primavera festival), Vampire Weekend étaient programmés dans un lieu assez atypique, à savoir le club Penelope dans le très sympathique Poble Espanyol (ceux qui ont fait les touristes à Barcelone connaissent probablement). La salle est pleine à ras bord quand les quatre musiciens aux têtes de brillants étudiants sorti de Harvard arrivent sur scène et démarrent avec l'étrange chanson "White Sky" et son refrain délirant. La soirée est lancée ! Dès les premiers instants, on sent qu'on va passer un bon moment en ce samedi soir et tout le monde dans la salle semble être là pour faire la fête comme il se doit.
Les chansons de Contra sont privilégiées dans la première partie du concert avec par exemple l'excellente "Giving Up The Gun" et son style bien distinct. Mais Vampire Weekend n'oublient pas de nous glisser quelques titres du premier album qui ne passent pas inaperçus tels que "A-Punk" qui fit sauter toute la salle sans exception (et comment pourrait-il en être autrement !). Chaque titre fait monter l'ambiance d'un cran et c'est même l'hystérie sur "One (Blake's Got A New Face)" que tout le monde reprend en criant lors du refrain après qu'Ezra Koening nous eut donné les consignes dans un espagnol approximatif mais dont l'effort est à souligner.
Après un peu plus d'une heure, ils nous quittent sur "Oxford Comma" mais on sait bien qu'on est encore loin de la fin. Et il manque deux titres qu'ils ne peuvent pas ne pas nous jouer: "Horchata" et "Walcott". Gagné, Vampire Weekend revient avec "Horchata". Trois autres chansons puis c'est la folie générale dans le Penelope Club sur "Walcott", chanson idéale pour terminer un concert.
Oui, Vampire Weekend ont confirmé toute l'attente que j'avais en eux. Aurais-je déjà assisté au concert de l'année ?
S'il y a un concert dont j'en attendais beaucoup, c'est bien celui là. Après avoir généralement reçu de bon échos de leurs performances, mais également après avoir découvert la vidéo de leur soirée de poche, j'avais en effet hâte de voir Vampire Weekend sur scène. Auteurs d'un album tout bonnement génial il y a deux ans, les gentils New-Yorkais ont confirmé en ce début d'année 2010 avec Contra, leur deuxième opus, qui, s'il ne possède pas autant de hits que son prédécesseur, reste tout de même à un niveau globalement élevé. Avec un "trustage" des premières places de charts dans le monde entier, on a pas beaucoup de souci à se faire pour leur avenir...
Pour la première fois de passage à Barcelone (hors Primavera festival), Vampire Weekend étaient programmés dans un lieu assez atypique, à savoir le club Penelope dans le très sympathique Poble Espanyol (ceux qui ont fait les touristes à Barcelone connaissent probablement). La salle est pleine à ras bord quand les quatre musiciens aux têtes de brillants étudiants sorti de Harvard arrivent sur scène et démarrent avec l'étrange chanson "White Sky" et son refrain délirant. La soirée est lancée ! Dès les premiers instants, on sent qu'on va passer un bon moment en ce samedi soir et tout le monde dans la salle semble être là pour faire la fête comme il se doit.
Les chansons de Contra sont privilégiées dans la première partie du concert avec par exemple l'excellente "Giving Up The Gun" et son style bien distinct. Mais Vampire Weekend n'oublient pas de nous glisser quelques titres du premier album qui ne passent pas inaperçus tels que "A-Punk" qui fit sauter toute la salle sans exception (et comment pourrait-il en être autrement !). Chaque titre fait monter l'ambiance d'un cran et c'est même l'hystérie sur "One (Blake's Got A New Face)" que tout le monde reprend en criant lors du refrain après qu'Ezra Koening nous eut donné les consignes dans un espagnol approximatif mais dont l'effort est à souligner.
Après un peu plus d'une heure, ils nous quittent sur "Oxford Comma" mais on sait bien qu'on est encore loin de la fin. Et il manque deux titres qu'ils ne peuvent pas ne pas nous jouer: "Horchata" et "Walcott". Gagné, Vampire Weekend revient avec "Horchata". Trois autres chansons puis c'est la folie générale dans le Penelope Club sur "Walcott", chanson idéale pour terminer un concert.
Oui, Vampire Weekend ont confirmé toute l'attente que j'avais en eux. Aurais-je déjà assisté au concert de l'année ?
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Vince
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dimanche 28 février 2010
The Fiery Furnaces @ Razzmatazz
>> The Fiery Furnaces @ Razzmatazz, Barcelone, 22 février 2010
Quatre ans après les avoir vu une première fois en concert au King's College de Londres, j'avais de nouveau rendez-vous avec The Fiery Furnaces au fameux Razzmatazz. Le concert s'annonçait bien puisque la frangine et le frangin Friedberger étaient programmés dans la salle 3 de l'immense club Barcelonais, soit une opportunité de les voir dans un lieu assez intimiste même s'il faudra encore une fois faire abstraction de la faible qualité sonore, comme d'hab au Razzmatazz malheureusement...
Depuis leur premier album en 2003, The Fiery Furnaces tienent un rythme assez impressionnant puisqu'ils ont sorti au moins un album par an dont un live en 2008 (Remember) et un album de reprise de leur propre album I'm Going Away l'an dernier ! Si, sur les derniers albums, la qualité n'atteint pas l'excellence de Blueberry Boat ou d'EP, ils arrivent tout de même à chaque fois à nous livrer des albums intéressants bien que parfois assez peu accessibles.
Si vous croyez que les Friedberger calment le jeu de l'expérimentation et de la bizarrerie en concert, détrompez vous ! Ils en profitent justement pour ajouter encore plus de folie à leur musique. Entrée sur scène parée d'un pantalon trop court et d'une chemise piquée à sa grand-mère, Eleanor entama le concert avec deux chansons assez moyennes de leur dernier album avant de lancer l'invraisemblable chanson "Chris Micheals" pour une dizaine de minutes géniales. Sur ce titre, on a droit à moins d'instruments (pas de piano par exemple) que sur la version CD mais le charme et la démence restent intactes.
La suite du concert nous réserva un passage avec des chansons pop un peu plus conformes telles que "The End Is Near" avant de revenir vers un style moins ordinaire. Après une heure de concert, le groupe nous salua avant qu'Eleanor et Matthew ne reviennent seuls sur scène, la frangine à la batterie et le frangin au chant, pour une version "inversée" et étonnante de "Waiting To Know You". Le concert se termina par deux autres titres assez déjantés qui conclurent le concert de bien belle manière. Au final, on aura eu droit à un concert qui a tenu ses promesses avec une setlist de qualité regroupant le meilleur de leur discographie alors qu'on aurait pu au départ avoir peur qu'ils privilégient leur dernier album.
Quatre ans après les avoir vu une première fois en concert au King's College de Londres, j'avais de nouveau rendez-vous avec The Fiery Furnaces au fameux Razzmatazz. Le concert s'annonçait bien puisque la frangine et le frangin Friedberger étaient programmés dans la salle 3 de l'immense club Barcelonais, soit une opportunité de les voir dans un lieu assez intimiste même s'il faudra encore une fois faire abstraction de la faible qualité sonore, comme d'hab au Razzmatazz malheureusement...
Depuis leur premier album en 2003, The Fiery Furnaces tienent un rythme assez impressionnant puisqu'ils ont sorti au moins un album par an dont un live en 2008 (Remember) et un album de reprise de leur propre album I'm Going Away l'an dernier ! Si, sur les derniers albums, la qualité n'atteint pas l'excellence de Blueberry Boat ou d'EP, ils arrivent tout de même à chaque fois à nous livrer des albums intéressants bien que parfois assez peu accessibles.
Si vous croyez que les Friedberger calment le jeu de l'expérimentation et de la bizarrerie en concert, détrompez vous ! Ils en profitent justement pour ajouter encore plus de folie à leur musique. Entrée sur scène parée d'un pantalon trop court et d'une chemise piquée à sa grand-mère, Eleanor entama le concert avec deux chansons assez moyennes de leur dernier album avant de lancer l'invraisemblable chanson "Chris Micheals" pour une dizaine de minutes géniales. Sur ce titre, on a droit à moins d'instruments (pas de piano par exemple) que sur la version CD mais le charme et la démence restent intactes.
La suite du concert nous réserva un passage avec des chansons pop un peu plus conformes telles que "The End Is Near" avant de revenir vers un style moins ordinaire. Après une heure de concert, le groupe nous salua avant qu'Eleanor et Matthew ne reviennent seuls sur scène, la frangine à la batterie et le frangin au chant, pour une version "inversée" et étonnante de "Waiting To Know You". Le concert se termina par deux autres titres assez déjantés qui conclurent le concert de bien belle manière. Au final, on aura eu droit à un concert qui a tenu ses promesses avec une setlist de qualité regroupant le meilleur de leur discographie alors qu'on aurait pu au départ avoir peur qu'ils privilégient leur dernier album.
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Vince
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15:49
samedi 20 février 2010
ILTFS : The Fiery Furnaces - Chris Micheals
Artiste : The Fiery Furnaces
Titre : Chris Micheals
Album : Blueberry Boat
Année : 2004
Single : jamais sorti en Single
Durée : 7:53
Label : Rough Trade
Producteur : Matthew Friedberger , Nicolas Vernhes
C'est avec leur deuxième album, Blueberry Boat, que j'ai découvert The Fiery Furnaces. Un son expérimental et des chansons qui dépassent bien souvent les 8 minutes, ça n'avait pourtant pas les meilleurs critères pour me séduire. Que nenni, j'ai très vite accroché à leur style au point de me passer en boucle et en boucle cet album. Et il y a notamment une chanson qui se détache sur Blueberry Boat, la troisième piste, longue de 7 minutes et 53 secondes: "Chris Micheals".
On pourrait presque dire que la chanson débute normalement avec Eleanor au chant, un son rock assez ordinaire et un clavier omniprésent. Le frangin Matthew prend le relai au chant après une minute trente. Jusqu'ici, tout va bien. Puis, à la deuxième minute, ça commence à partir un peu en live de tout les côtés, dans tous les styles. Est-ce bien la même chanson ou le disque a-t-il sauté sur la piste suivante ? C'est l'impression que l'on va avoir durant le reste de cette chanson qui est d'une richesse et d'une originalité incroyable. Eleanor et Matthew passent d'un style à l'autre sans complexe, alternant différents chants, instruments et rythmes sans aucune règle. Et c'est bien ce qui en fait au final tout son charme.
Avec une telle chanson (et nombreuses sont celles dans la même veine sur cet album), The Fiery Furnaces n'a pas vraiment le format pour passer à la radio mais comment ne pas s'incliner face à un tel chef d'œuvre. Vivement le concert dans deux jours...
Titre : Chris Micheals
Album : Blueberry Boat
Année : 2004
Single : jamais sorti en Single
Durée : 7:53
Label : Rough Trade
Producteur : Matthew Friedberger , Nicolas Vernhes
C'est avec leur deuxième album, Blueberry Boat, que j'ai découvert The Fiery Furnaces. Un son expérimental et des chansons qui dépassent bien souvent les 8 minutes, ça n'avait pourtant pas les meilleurs critères pour me séduire. Que nenni, j'ai très vite accroché à leur style au point de me passer en boucle et en boucle cet album. Et il y a notamment une chanson qui se détache sur Blueberry Boat, la troisième piste, longue de 7 minutes et 53 secondes: "Chris Micheals".
On pourrait presque dire que la chanson débute normalement avec Eleanor au chant, un son rock assez ordinaire et un clavier omniprésent. Le frangin Matthew prend le relai au chant après une minute trente. Jusqu'ici, tout va bien. Puis, à la deuxième minute, ça commence à partir un peu en live de tout les côtés, dans tous les styles. Est-ce bien la même chanson ou le disque a-t-il sauté sur la piste suivante ? C'est l'impression que l'on va avoir durant le reste de cette chanson qui est d'une richesse et d'une originalité incroyable. Eleanor et Matthew passent d'un style à l'autre sans complexe, alternant différents chants, instruments et rythmes sans aucune règle. Et c'est bien ce qui en fait au final tout son charme.
Avec une telle chanson (et nombreuses sont celles dans la même veine sur cet album), The Fiery Furnaces n'a pas vraiment le format pour passer à la radio mais comment ne pas s'incliner face à un tel chef d'œuvre. Vivement le concert dans deux jours...
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Vince
aux alentours de
13:51
samedi 13 février 2010
Redécouverte du concept de concert avec Vampire Weekend
Il n'y a pas si longtemps, j'avais découvert les soirées de poche avec Kings of Convenience. Produites par les mêmes gars que les fameux concerts à emporter, elles consistent en des mini-concerts acoustiques et intimistes dans des lieux privés et parfois incongrus. Cette semaine, un collègue m'a conseillé de jeter un coup d'œil à la dernière soirée de poche organisée avec les jeunes sympas, cools et qui ont même fait de vraies études de Vampire Weekend.
Les New-Yorkais viennent juste de sortir leur deuxième album, Contra, qui succède à leur génial premier album. Je ne l'ai pas encore assez écouté pour m'en faire une véritable opinion mais ça m'a l'air exactement dans la même veine que leur précédent disque même si la qualité des chansons n'atteint peut-être pas l'excellence des hits comme "A-Punk", "Walcott" ou "Oxford Comma" du premier LP. M'enfin, il m'a tout de même l'air plutôt pas mal cet album !
Dans deux semaines, j'aurai l'occasion de les voir pour la première fois en concert et bien que ca n'aura rien à voir avec une soirée de poche, j'aimerais tellement retrouver l'ambiance et la spontanéité qui ressortent de cette vidéo. Car qu'est ce que devrait être un concert réellement ? En regardant cette vidéo, ça parait clair : un concert devrait être un moment d'échange et de fête entre les artistes et l'audience. Aujourd'hui, on peut pas vraiment dire qu'un concert soit ainsi. Il y a de manière générale une barrière trop forte entre les artistes et le public. Un concert n'est plus qu'un show.
Alors évidemment, c'est la société qui veut ça. La médiatisation et la popularité des groupes rendent compliqué le fait de faire des concerts intimistes (qui est certainement un des critères pour partager). On ne peut pas demander aux Rolling Stones (ou tout autre groupe d'une certaine ampleur) de jouer dans des salles de 50 personnes mais n'empêche qu'ils pourraient parfois le faire.
Mais l'intimité d'une salle ne suffit pas. Il faut aussi que les groupes entreprennent l'action et aient la volonté de partager. Combien de fois voit-on des groupes, qu'ils soient connus ou qu'ils jouent dans le bar du coin, jouer leurs chansons les unes après les autres avec un "salut" au début du concert et un "merci" à la fin. Autant passer leur album sur une platine !
Remémorez vous vos meilleurs concerts, je suis persuadé que vous serez d'accord avec moi.
De nos jours, il est encré dans nos têtes qu'un concert est un moment où un groupe joue sur scène et un public les regardent. Non, ce n'est pas un vrai concert. Ça ne devrait pas être ça. Un vrai concert, c'est ça :
Les New-Yorkais viennent juste de sortir leur deuxième album, Contra, qui succède à leur génial premier album. Je ne l'ai pas encore assez écouté pour m'en faire une véritable opinion mais ça m'a l'air exactement dans la même veine que leur précédent disque même si la qualité des chansons n'atteint peut-être pas l'excellence des hits comme "A-Punk", "Walcott" ou "Oxford Comma" du premier LP. M'enfin, il m'a tout de même l'air plutôt pas mal cet album !
Dans deux semaines, j'aurai l'occasion de les voir pour la première fois en concert et bien que ca n'aura rien à voir avec une soirée de poche, j'aimerais tellement retrouver l'ambiance et la spontanéité qui ressortent de cette vidéo. Car qu'est ce que devrait être un concert réellement ? En regardant cette vidéo, ça parait clair : un concert devrait être un moment d'échange et de fête entre les artistes et l'audience. Aujourd'hui, on peut pas vraiment dire qu'un concert soit ainsi. Il y a de manière générale une barrière trop forte entre les artistes et le public. Un concert n'est plus qu'un show.
Alors évidemment, c'est la société qui veut ça. La médiatisation et la popularité des groupes rendent compliqué le fait de faire des concerts intimistes (qui est certainement un des critères pour partager). On ne peut pas demander aux Rolling Stones (ou tout autre groupe d'une certaine ampleur) de jouer dans des salles de 50 personnes mais n'empêche qu'ils pourraient parfois le faire.
Mais l'intimité d'une salle ne suffit pas. Il faut aussi que les groupes entreprennent l'action et aient la volonté de partager. Combien de fois voit-on des groupes, qu'ils soient connus ou qu'ils jouent dans le bar du coin, jouer leurs chansons les unes après les autres avec un "salut" au début du concert et un "merci" à la fin. Autant passer leur album sur une platine !
Remémorez vous vos meilleurs concerts, je suis persuadé que vous serez d'accord avec moi.
De nos jours, il est encré dans nos têtes qu'un concert est un moment où un groupe joue sur scène et un public les regardent. Non, ce n'est pas un vrai concert. Ça ne devrait pas être ça. Un vrai concert, c'est ça :
mardi 9 février 2010
Grand Island @ Parkteateret
>> Grand Island @ Parkteateret, Oslo, Norvège
Pas aussi reconnue que sa voisine Suédoise, la scène rock Norvégienne est néanmoins très active et voit chaque année de jeunes groupes apparaître. Parmi eux, en voilà un qui s'est déjà fait un nom depuis quelques années mais dont la popularité n'a pas franchi les frontières, bien que chantant en Anglais comme la grande majorité des groupes scandinaves. Son nom est Grand Island, groupe d'indie-rock mené par deux frangins entourés de quelques potes. Formé en 2004, le groupe a depuis enregistré 3 albums dont le dernier, portant le nom bien mystérieux de Songs From Östra Knoll 1.22, sorti il y a moins de deux semaines. Et c'est justement pour fêter la sortie de cet album que les 5 Norvégiens étaient en concert dans la superbe salle du Parkteateret dans le quartier de Grünerløkka.
A part avoir écouté vite fait 2/3 chansons sur MySpace quelques heures avant le concert, je ne connaissais rien de ce groupe mais je faisais confiance à mes partenaires locaux. Et puis un groupe dont le nom commence par 'Grand', c'est assez bon signe pour moi ! Après bien trop de vin et une marche nocturne sur et sous la neige pour rejoindre la salle de concert, nous arrivions tout juste quelques minutes avant le début du concert.
Il ne fallu pas plus d'une poignée de secondes pour que Grand Island électrisent l'ambiance et fassent sauter la salle entière, pas vraiment contre un moyen de se réchauffer en ces temps glaciaux. Avec leurs têtes de jeunes-cools-qui-ne-se-prennent-pas-la-tête-et-qui-font-du-rock, Grand Island nous offrent un rock festif et rythmé, aux influences plutôt britanniques, le tout vitaminé par un chanteur dont la variation de la voix donne un côté assez attirant aux chansons. Le groupe possède une poignée de bons titres dont "Love in Decay", qui a conclu le concert et déchaîné la foule.
Malheureusement, à part leur MySpace, pas facile de trouver grand chose sur eux mais j'ai quand même réussi à trouver un titre, "Us Annexed", sur Grooveshark que je vous fait partager. Je vous conseille cependant d'aller faire un tour sur leur MySpace afin d'écouter "Love in Decay".
Pas aussi reconnue que sa voisine Suédoise, la scène rock Norvégienne est néanmoins très active et voit chaque année de jeunes groupes apparaître. Parmi eux, en voilà un qui s'est déjà fait un nom depuis quelques années mais dont la popularité n'a pas franchi les frontières, bien que chantant en Anglais comme la grande majorité des groupes scandinaves. Son nom est Grand Island, groupe d'indie-rock mené par deux frangins entourés de quelques potes. Formé en 2004, le groupe a depuis enregistré 3 albums dont le dernier, portant le nom bien mystérieux de Songs From Östra Knoll 1.22, sorti il y a moins de deux semaines. Et c'est justement pour fêter la sortie de cet album que les 5 Norvégiens étaient en concert dans la superbe salle du Parkteateret dans le quartier de Grünerløkka.
A part avoir écouté vite fait 2/3 chansons sur MySpace quelques heures avant le concert, je ne connaissais rien de ce groupe mais je faisais confiance à mes partenaires locaux. Et puis un groupe dont le nom commence par 'Grand', c'est assez bon signe pour moi ! Après bien trop de vin et une marche nocturne sur et sous la neige pour rejoindre la salle de concert, nous arrivions tout juste quelques minutes avant le début du concert.
Il ne fallu pas plus d'une poignée de secondes pour que Grand Island électrisent l'ambiance et fassent sauter la salle entière, pas vraiment contre un moyen de se réchauffer en ces temps glaciaux. Avec leurs têtes de jeunes-cools-qui-ne-se-prennent-pas-la-tête-et-qui-font-du-rock, Grand Island nous offrent un rock festif et rythmé, aux influences plutôt britanniques, le tout vitaminé par un chanteur dont la variation de la voix donne un côté assez attirant aux chansons. Le groupe possède une poignée de bons titres dont "Love in Decay", qui a conclu le concert et déchaîné la foule.
Malheureusement, à part leur MySpace, pas facile de trouver grand chose sur eux mais j'ai quand même réussi à trouver un titre, "Us Annexed", sur Grooveshark que je vous fait partager. Je vous conseille cependant d'aller faire un tour sur leur MySpace afin d'écouter "Love in Decay".
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Vince
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