samedi 6 mars 2010

Vous faites quoi le dernier weekend de mai ?

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vendredi 5 mars 2010

Adam Green @ Razzmatazz

>> Adam Green @ Razzmatazz, Barcelone, 2 mars 2010

Il y a quelques années, après l'avoir vu une première fois en ouverture des Strokes un mois plus tôt, j'assistais au Scala à Londres au concert d'Adam Green. Ce concert reste encore aujourd'hui l'un des meilleurs auxquels j'ai assisté de toute ma vie. Mais qui est Adam Green ? Fils d'un grand neurologue, frère d'un astronome et petit-petit-fils d'une fiancée de Franz Kafka, Adam Green est un petit branleur de génie de la musique qui a commencé à 15 ans avec les Moldy Peaches avant de continuer une carrière solo qui l'a vu enregistrer 6 albums depuis 2002. L'écoute chronologique de sa discographie rend compte d'une certaine maturation et diversification même si c'est bien l'insouciance de ses premiers albums qui séduit le plus.

Mais surtout et avant toute chose, Adam Green est un phénomène ! Un show-man comme il ne s'en fait plus, un artiste loufoque, excentrique et hallucinant à la fois. Il était donc hors de question que je n'aille pas encore une fois le voir lors de la tournée pour son dernier album qui faisait étape à Barcelone. Et je ne l'ai pas regretté une seconde.

Arrivé sur scène vêtu d'un blouson en cuir trop petit, d'un pantalon slim et d'un collier rouge avec une clochette, Adam Green n'aura pas eu besoin de plus d'une minute et demi pour prendre un premier bain de foule. Au fil des chansons, le New-Yorkais nous a principalement fait découvrir son dernier album mais dans un autre style, plus rock et surtout plus excité. Ce gars ne sait pas rester en place plus de deux secondes. Il n'arrête pas de gesticuler dans tous les sens, nous proposant des chorégraphies personnelles délirantes, tout en nous offrant de sacrées mimiques avec son regard perdu. Je sais pas ce qu'il prend mais en tout cas c'est d'une efficacité incroyable.

Il y aurait tellement de chose à raconter sur ce concert que je pourrais écrire pendant des heures. Adam Green nous a fait des discours et des blagues en Espagnol, a slamé toutes les deux chansons, s'est mutilé, a roulé des pelles à la moitié du premier rang (et des bonnes galoches, on va dire ce qui est, comme dirait un certain Richard G.), et est reparti avec la fille de son choix. Et j'en passe...

Musicalement, le concert a également tenu son rang avec de grands moments comme sur l'exquise "Dance With Me" ou encore sur la fameuse "Jessica". Adam Green donne tellement que le public n'a pas besoin de se forcer pour lui rendre. Ce qui ne le connaissaient pas l'ont certainement pris pour un fou furieux mais tout le monde a, c'est une certitude, passé un très bon moment. Il n'y a pratiquement personne aujourd'hui qui peut se vanter d'avoir une meilleure présence sur scène que lui. Oui, Adam Green est vraiment un phénomène !

Trois jours après Vampire Weekend, voilà de nouveau un concert qui restera dans les annales !

jeudi 4 mars 2010

Vampire Weekend @ Penelope Club

>> Vampire Weekend @ Penelope Club, Barcelone, 27 février 2009

S'il y a un concert dont j'en attendais beaucoup, c'est bien celui là. Après avoir généralement reçu de bon échos de leurs performances, mais également après avoir découvert la vidéo de leur soirée de poche, j'avais en effet hâte de voir Vampire Weekend sur scène. Auteurs d'un album tout bonnement génial il y a deux ans, les gentils New-Yorkais ont confirmé en ce début d'année 2010 avec Contra, leur deuxième opus, qui, s'il ne possède pas autant de hits que son prédécesseur, reste tout de même à un niveau globalement élevé. Avec un "trustage" des premières places de charts dans le monde entier, on a pas beaucoup de souci à se faire pour leur avenir...

Pour la première fois de passage à Barcelone (hors Primavera festival), Vampire Weekend étaient programmés dans un lieu assez atypique, à savoir le club Penelope dans le très sympathique Poble Espanyol (ceux qui ont fait les touristes à Barcelone connaissent probablement). La salle est pleine à ras bord quand les quatre musiciens aux têtes de brillants étudiants sorti de Harvard arrivent sur scène et démarrent avec l'étrange chanson "White Sky" et son refrain délirant. La soirée est lancée ! Dès les premiers instants, on sent qu'on va passer un bon moment en ce samedi soir et tout le monde dans la salle semble être là pour faire la fête comme il se doit.

Les chansons de Contra sont privilégiées dans la première partie du concert avec par exemple l'excellente "Giving Up The Gun" et son style bien distinct. Mais Vampire Weekend n'oublient pas de nous glisser quelques titres du premier album qui ne passent pas inaperçus tels que "A-Punk" qui fit sauter toute la salle sans exception (et comment pourrait-il en être autrement !). Chaque titre fait monter l'ambiance d'un cran et c'est même l'hystérie sur "One (Blake's Got A New Face)" que tout le monde reprend en criant lors du refrain après qu'Ezra Koening nous eut donné les consignes dans un espagnol approximatif mais dont l'effort est à souligner.

Après un peu plus d'une heure, ils nous quittent sur "Oxford Comma" mais on sait bien qu'on est encore loin de la fin. Et il manque deux titres qu'ils ne peuvent pas ne pas nous jouer: "Horchata" et "Walcott". Gagné, Vampire Weekend revient avec "Horchata". Trois autres chansons puis c'est la folie générale dans le Penelope Club sur "Walcott", chanson idéale pour terminer un concert.

Oui, Vampire Weekend ont confirmé toute l'attente que j'avais en eux. Aurais-je déjà assisté au concert de l'année ?

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